Rue Saint-Henri : une construction qui suscite des questions

Le projet de construction de deux habitations de six logements chacune sur la rue Saint-Henri à Victoriaville ne fait pas l’unanimité chez les citoyens du secteur. Certains d’entre eux ont assisté en fin de journée, lundi, à une assemblée publique de consultation animée par la greffière Me Rosane Roy, l’urbaniste Jean Demers et le conseiller James Casey.

L’assemblée concernait différents sujets, dont le projet de résolution qui prévoit, au 50, rue Saint-Henri, la création de deux lots et la construction sur chacun d’une habitation multifamiliale comportant un maximum de six logements comparativement au maximum prescrit de quatre logements.

Une citoyenne a manifesté sa déception, considérant comme trop important le nombre de six logements.

Des résidents se sont notamment inquiétés de l’augmentation du trafic sur la rue et de la perte d’arbres. 

Des questions au sujet de la possibilité de logements abordables et sur le processus réglementaire ont aussi été adressées.

Présent à l’assemblée, un homme, proche des promoteurs, a expliqué que le but visait à proposer des logements moins coûteux (sans être nécessairement des logements abordables), que plusieurs des logements, style loft, pourraient ne loger qu’une seule personne. Les promoteurs, a-t-il expliqué, auraient pu, comme le stipule l’actuel règlement, décider de construire de gros immeubles de quatre logements, mais ils ont plutôt privilégié un compromis avec des bâtiments qui, par leur design, s’intègrent mieux dans le paysage.

D’autres citoyens, par ailleurs, ont voulu s’informer davantage sur des modifications envisagées dans le secteur du Centre communautaire d’Arthabaska où l’on retrouve une sablière,

Dans cette zone, la modification proposée ferait passer de 4 à 16 le nombre de logements maximal et de 2 à 4 le nombre d’étages permis.

À la Ville, on explique qu’aucun projet n’est prévu dans ce secteur, du moins pour le moment.

Mais les autorités municipales proposent des modifications afin de pouvoir éventuellement répondre au besoin en matière de logement.