Rue Notre-Dame : le ruban est coupé, les autos circulent!

Il n’était pas trop tôt et pas trop froid, mardi, à 8 heures, pour inaugurer cette portion de la rue Notre-Dame Est entièrement revampée. «Et c’est ouvert!», a lancé le maire André Bellavance avant de couper le ruban et de donner le feu vert à la circulation.

Depuis la mi-mai, seuls les travailleurs pouvaient circuler sur cette portion de la rue Notre-Dame comprise entre les rues DeBigarré et Perreault.

C’est sous les applaudissements que sont passées les premières voitures, un jeune automobiliste paraissant particulièrement content de retrouver cette artère.

Une soirée Halloween, avec des stations d’animation, ponctuera l’inauguration publique le soir du 28 octobre.

Mardi matin, devant une foule d’élus, d’employés municipaux, de commerçants et des gens ayant œuvré au chantier, le maire ainsi que le président de la Société de développement commercial (Quartier Notre-Dame), Jean-Philippe Marchand, ont pris la parole… rue de la Gare, devenue entièrement piétonne.

Le maire a rappelé que ces travaux de revitalisation étaient la résultante d’une consultation publique. «La vision d’une population et celle d’un conseil municipal». Il a profité de l’occasion pour remercier son prédécesseur à la mairie, Alain Rayes, lequel était d’ailleurs présent parmi l’auditoire. «Merci d’avoir fait ce choix», a déclaré M. Bellavance, rappelant que ce projet a été lancé sous la gouverne de M. Rayes.

Le cœur d’une ville

Tant M. Bellavance que M. Marchand ont dit du centre-ville qu’il était le «cœur d’une ville», là où on se rassemble, vit, festoie, magasine, mange, se divertit.

Le maire se réjouit qu’après la construction du Carré 150, la Ville de Victoriaville ait ajouté une autre pièce «manquante». Certes, a-t-il dit, les investissements sont importants, mais il y a «retour sur investissements», faisant allusion à la vente du Grand Union, à celle de l’ancien magasin Haroon (destiné à devenir restaurant) et à tous ces établissements commerciaux qui rénoveront leur façade.

«On aura un centre-ville magnifique», a-t-il poursuivi, lorsque, à l’automne 2017, on aura terminé les travaux de la deuxième phase.

Il a souligné tous ces éléments qui font que le centre-ville est à l’image des gens, plus accessible, plus confortable, plus vert, plus moderne, avec sa rue sur un seul niveau, son mobilier, ses arbres et ses îlots de verdure, ses supports à vélo, même un abreuvoir pour chiens.

En entrevue après la coupe de ruban, il a énuméré ce qui restait à faire sur cette première portion de la rue : ajouter des éléments de signalisation, des feux de circulation, du lignage, installer de l’éclairage sous les bancs.

Restera aussi à implanter des horodateurs. Il y en aura quatre, un à chaque dix véhicules. Une campagne d’information devrait renseigner les gens sur le fonctionnement de ces horodateurs où l’on pourra payer par carte de crédit, par téléphone intelligent ou avec de la monnaie. À certains endroits, très achalandés les premières 15 minutes seront gratuites. Le tarif restera le même qu’autrefois rue Notre-Dame, à 0,50 $ pour une heure.

La deuxième phase

À moins de gros obstacles, il est fort possible qu’il faille moins de temps pour rénover la deuxième portion de la rue Notre-Dame. D’abord, parce qu’elle est plus courte, ensuite parce que l’intersection Notre-Dame-Perreault a été refaite, soutient le maire.

Les travaux devraient commencer à la mi-mai, les ouvriers attendant toujours la période de dégel.

Phasage des feux

«On surveille tous les jours!», répond le maire lorsqu’on lui demande si la Ville a l’intention d’apporter des changements aux feux de circulation de l’intersection Jutras-Carignan (dans le voisinage du Marché public).

L’achalandage pourrait être différent maintenant que la rue Notre-Dame est rouverte à la circulation. «Et le sera peut-être aussi lorsqu’on rouvrira la rue de l’Aqueduc», souligne le maire.

Il faudra donc attendre la fin du chantier de l’Aqueduc avant, qu’éventuellement, la Ville modifie le phasage des feux du boulevard Jutras.