Rétro 2024 : un mois d’août marqué par de nombreux incendies

En moins d’une semaine, trois incendies majeurs ont occupé les pompiers de Victoriaville à commencer par le feu de la rue Ramsay qui a détruit une résidence en plus d’endommager les deux maisons voisines.

Le feu, qui a pris naissance à l’arrière de la résidence, est d’origine accidentelle. Il aurait été causé par un problème mécanique d’un équipement extérieur qui se trouvait derrière la maison.

Puis, une résidence de la rue Christine à Saint-Christophe-d’Arthabaska a été ravagée par les flammes causant des pertes d’environ 300 000 $.

Au total, 26 pompiers ont été mobilisés. 

Par ailleurs, un incendie, qui a ravagé un immeuble de six logements sur la rue. 

Au total, ce sont 36 pompiers qui ont été déployés sur la rue Robert.

Garage détruit par les flammes à Princeville

Un incendie a ravagé un garage du 11e rang centre à Princeville, nécessitant la mobilisation de 25 pompiers de trois services.

Le feu aurait pris naissance sur une moto qui faisait l’objet de travaux de réparation. Elle a été sortie, mais malgré tout, les flammes ont pu se propager au bâtiment. 

Les sapeurs princevillois ont fait appel, en entraide, aux pompiers de Victoriaville et du Service de sécurité incendie régional de L’Érable (SSIRÉ), non seulement avec des camions-citernes pour l’approvisionnement en eau, mais aussi avec des équipes de combat.

Fin tragique pour un motocycliste

Un motocycliste âgé de 39 ans, Rémy Blanchette, de Victoriaville, a perdu la vie, dans une collision, sur le boulevard Jutras Est à Victoriaville. 

La collision s’est produite à la sortie du stationnement du centre commercial La Grande Place des Bois-Francs, tout près du cinéma Galaxy.

Selon la SQ, une automobile, conduite par une dame, sortait de l’entrée du stationnement au moment où le motocycliste circulait en direction est sur le boulevard Jutras. 

La conductrice de la voiture a subi de graves blessures qui ne mettaient cependant pas sa vie en danger.

PLQ : Antoine Tardif ne sera pas de la course

Le maire de Victoriaville, Antoine Tardif, a fait savoir en août qu’il renonçait à la course à la chefferie du Parti libéral du Québec.

Il a annoncé sa décision sur sa page Facebook, estimant que le moment n’était pas opportun pour lui.

Le maire Tardif rappelle cependant qu’il a été fortement sollicité et qu’il y a réfléchi sérieusement tout en remerciant « celles et ceux qui m’ont approché et que j’ai rencontrés pour leur considération, ainsi que pour les riches discussions que nous avons eues ensemble sur l’avenir de notre nation ».

En évoquant le moment non opportun pour lui, Antoine Tardif affirme être fier d’être maire de Victoriaville et « animé par tous ces projets innovants dans le monde municipal que je porte avec mes équipes à l’hôtel de ville, ainsi qu’au sein de la Fédération québécoise des municipalités ».

Le maire Tardif a aussi dit qu’il ne fermait pas la porte à un engagement politique à un autre niveau. 

Négligence criminelle causant la mort : l’accusé plaide coupable

Accusé en lien avec une embardée mortelle à Saint-Samuel, Jimmy Bergeron-Lessard a plaidé coupable au palais de justice de Trois-Rivières, à une accusation de négligence criminelle causant la mort.

Les faits remontent au 2 septembre 2019. Ce soir-là, vers 23 h 30, Jimmy Bergeron-Lessard, âgé alors de 33 ans, circulait sur le 4e rang à Saint-Samuel quand il a perdu la maîtrise de son véhicule qui a fait des tonneaux avant de s’immobiliser sur le toit. La jeune femme qui l’accompagnait, Caroline Martel, 24 ans, de Saint-Samuel a perdu la vie.

Le conducteur, lui, a quitté les lieux. Ce n’est que quelques heures plus tard que les policiers l’ont retrouvé dans le secteur de Sainte-Eulalie.

Le ministère public et la défense ont proposé au tribunal une suggestion commune de 30 mois d’emprisonnement tout en retranchant la détention provisoire.

À la fin de l’audience, le juge David Bouchard de la Cour du Québec a ordonné la détention immédiate de Jimmy Bergeron-Lessard qui revenait devant la cour le 15 novembre pour l’imposition de la peine.

Collision avec une motocyclette : une conductrice accusée

Une conductrice, Chantal Bachand, 45 ans de Saint-Liboire,  qui a percuté un motocycliste sur le boulevard Pierre-Roux Ouest à Victoriaville, a été arrêtée, puis accusée de conduite avec les capacités affaiblies causant des lésions et d’avoir eu, dans les deux heures suivant le moment où elle a cessé de conduire un moyen de transport, une alcoolémie égale ou supérieure à 80 milligrammes d’alcool par 100 millilitres de sang.

Selon la Sûreté du Québec, la conductrice du véhicule circulait en direction est quand elle a percuté le motocycliste qui allait dans la même direction. Pendant un certain temps, on a craint pour la vie d’un motocycliste. Mais le lendemain matin, la Sûreté du Québec soulignait que le motocycliste se trouvait maintenant hors de danger.

Un infirmier et psychothérapeute radié pour un an

L’infirmier et psychothérapeute victoriavillois, François Deneault, a été radié pour 12 mois par le Conseil de discipline de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec pour avoir affiché des images à caractère pornographique lors de rencontres professionnelles avec un client et pour avoir fait preuve de violence physique, verbale et psychologique envers une cliente.

Le Conseil de discipline a rendu sa décision le 23 juillet après avoir entendu chacune des parties le 15 mars lors de l’audience pour déterminer la sanction.

Âgé de 70 ans, François Deneault cumule 48 ans d’expérience comme infirmier clinicien et il exerce la psychothérapie depuis 32 ans, a-t-il fait valoir lors de l’audience. Il a occupé différents postes à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska où il a œuvré entre 1977 et 2019.

Le 31 octobre 2023, le Conseil de discipline de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec l’a déclaré coupable de deux infractions.

Projet de la sablière : l’opposition ne s’essouffle pas

Le controversé projet de plus de 300 logements sur le site de l’ancienne sablière dans le secteur Arthabaska a monopolisé, en grande partie, la période de questions de la séance du mois d’août du conseil municipal à Victoriaville.

Des citoyens et citoyennes ont, une fois de plus, dénoncé le projet.

Le projet, a continué Audrey Murray, fait l’objet d’une vive contestation citoyenne. Elle en a pour preuve une pétition mise en ligne le 24 juillet et qui, en moins de 20 jours, a recueilli plus de 800 signatures.

Une vidéo présentant le site de la sablière et les enjeux de la construction sur ce site a été visionnée plus de 10 000 fois et partagée plus de 300 fois, a-t-elle soutenu aussi.

En conférence de presse, le groupe citoyen Sauvons la sablière d’Arthabaska a fait valoir qu’il n’entendait pas s’arrêter et et qu’il allait maintenir la pression afin de préserver ce site naturel menacé par un projet immobilier de 330 logements.

« Il est temps d’agir ensemble pour protéger notre patrimoine naturel, pour garantir que ces espaces restent intacts pour nos enfants et petits-enfants. Nous croyons fermement que, par un effort collectif, nous pouvons assurer la conservation de la sablière d’Arthabaska », a soutenu Gilles Labrosse, l’un des membres du groupe, tout en affirmant que la grogne populaire ne cesse d’augmenter depuis la présentation du projet le 17 juin. 

La Chambre de commerce a un nouveau président

Keven Brasseur de la Banque de développement du Canada est devenu, en septembre, le nouveau président de la Chambre de commerce et d’industrie des 

Pour appuyer le nouveau président au comité exécutif, les administrateurs et administratrices ont choisi Valérie Mercier comme vice-présidente, Anne-Marie Bédard à titre de secrétaire et Dominique Patry au poste de trésorier, tandis que Geneviève Ferron, comme vice-présidente des Femmes de carrière, représentera ce comité.

Du côté des Femmes de carrière, Marie-Christine Couture, la présidente en poste depuis quatre ans, a annoncé son départ. 

Gabrielle Lapointe-St-Pierre a accepté de lui succéder à la présidence de ce comité qui regroupe environ 140 membres.

Lancement d’un projet d’une ampleur inégalée à Sainte-Hélène-de-Chester

Après plus de deux ans d’élaboration et de débats parfois mouvementés, le projet de construction d’un nouveau bureau municipal et d’une bibliothèque se concrétise à Sainte-Hélène-de-Chester, un projet nécessitant des investissements de quelque 4,2 M $ et financé à 85% par le gouvernement.

Le nouvel édifice au 218, rue Guillemette occupera une superficie d’environ 710 mètres carrés. En plus des bureaux municipaux, il comprendra une salle communautaire polyvalente, une bibliothèque et des espaces utilitaires.

L’aménagement extérieur offrira une terrasse, des surfaces piétonnières, un espace pour les vélos ainsi qu’un stationnement de 40 places.

La bibliothèque, occupant 20% de la superficie, constituera un lieu de rassemblement et de socialisation ouvert à tous grâce à son accessibilité universelle, à ses zones aménagées pour tous les âges et à son mobilier moderne.

L’inauguration officielle du nouvel édifice est prévue pour le printemps 2025.