Rétro 2024 : le BEI débarque à Victoriaville en juin

Cinq enquêteurs du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) ont été mandatés d’enquêter sur un décès survenu lors d’une intervention de la Sûreté du Québec du dépanneur Voisin, situé à l’intersection des rues Notre-Dame Est et De Bigarré au centre-ville de Victoriaville.

La Sûreté du Québec avait été appelée pour une personne en crise, selon les informations préliminaires.

Les policiers de la SQ auraient localisé la personne dans le dépanneur et l’auraient menottée. La personne, fait savoir le BEI, aurait alors subi une perte de conscience et les premiers soins lui auraient été prodigués jusqu’à l’arrivée des ambulanciers. La personne a ensuite été transportée en centre hospitalier où son décès a été constaté.

Incendie majeur à Plessisville

Des travaux sont, de toute évidence, à l’origine de l’incendie qui a éclaté dans l’atelier de carrosserie du concessionnaire Dubois et Frères de l’avenue Saint-Louis à Plessisville.

Le feu aurait pris naissance dans un mur pour se faufiler jusqu’à la toiture.

Cet incendie majeur a mobilisé une cinquantaine de pompiers, incluant ceux de Princeville demandés en entraide.

Le directeur du SSIRÉ a aussi fait appel aux agents du SIUCQ MRC d’Arthabaska pour la réhabilitation des pompiers qui ont dû composer avec une chaleur accablante.

Quelques-uns d’ailleurs ont été incommodés par la chaleur et l’un deux a été transporté au centre hospitalier en raison d’un coup de chaleur.

Malgré les dommages importants pouvant s’élever à quelques centaines de milliers de dollars, le commerce a pu reprendre ses activités dans le reste du bâtiment. Seul l’atelier de carrosserie a été touché. Les murs coupe-feu en béton ont grandement aidé le travail des pompiers.

Victoriaville choisie comme banc d’essai

La Ville de Victoriaville a été sélectionnée pour un défi innovation avec une filiale d’Hydro-Québec, Cléo, faisant de Victoriaville la première ville au Canada à mettre à l’essai une borne V2X, une borne bidirectionnelle. Cette technologie permet d’alimenter un bâtiment en énergie grâce au courant électrique renvoyé par la batterie de l’auto en cours de chargement.

C’est à l’hôtel de ville qu’on positionnera la première borne comme banc d’essai. « On pourrait ainsi avec les véhicules électriques alimenter la borne qui elle alimenterait le bâtiment municipal. Cette façon de faire, avance le maire Tardif, peut rendre les bâtiments municipaux résilients en période de catastrophes naturels et de pannes de courant. »

L’hôtel de ville a été choisi comme premier lieu, car il abrite notamment le centre de mesures d’urgence. Mais si tout se passe comme prévu, d’autres bâtiments pourraient posséder une telle borne, comme le poste de pompiers Fernand-Giguère, un lieu névralgique, le Centre communautaire d’Arthabaska et les bibliothèques municipales, par exemple.

Victo recule : pas de changement sur Jutras Ouest

On ne touchera pas au boulevard Jutras. Devant le tollé soulevé par la décision, la Ville de Victoriaville fait marche arrière. Elle ne retirera pas une voie au boulevard Jutras Ouest afin d’y aménager une piste multifonctionnelle, comme elle l’avait annoncé précédemment.

À la suite de cette annonce, les réactions ont été nombreuses. « C’est l’un des sujets sur lesquels vous m’avez le plus interpellé depuis que je suis maire », a exprimé Antoine Tardif dans une publication sur les médias sociaux.

Questionné à savoir s’il était déçu de ce revirement de situation, le premier magistrat a plutôt répondu que les élus ne sont pas insensibles aux réactions de la population. La Ville, a-t-il indiqué,  étudiera d’autres scénarios qui permettent de le faire sans pour autant réduire le nombre de voies.

Les élus ont donc tenu compte des réactions des gens dans le présent dossier. Ils ont eu des échanges avec des citoyens, mais aussi avec des agriculteurs. Une voie retranchée aurait limité leur circulation avec certaines machines.

Inquiétudes entourant un important projet domiciliaire 

Un important projet domiciliaire de quelque 330 logements se dessine sur le terrain de la carrière de sable derrière la bibliothèque Alcide-Fleury du secteur Arthabaska à Victoriaville. 

Ce projet du promoteur Construction Binette a été présenté aux citoyens concernés au Pavillon Arthabaska. Un peu plus de 80 personnes ont assisté à la présentation. Clairement, le projet ne fait pas l’unanimité. Pendant près de 75 minutes, les citoyens ont posé des questions et commenté le projet, manifestant de nombreuses inquiétudes en lien notamment avec l’environnement et la circulation.

Le point sur le projet éolien

Des représentants de Boralex, de la MRC d’Arthabaska et d’Hydro-Québec ont pris la parole, lors de trois séances d’information, pour faire le point sur le projet éolien Arthabaska. 

Le projet éolien Arthabaska prévoit, à ce moment-ci, l’implantation de 42 éoliennes pour la production de 265,2 mégawatts d’électricité : 30 éoliennes à Sainte-Séraphine, 7 à Sainte-Élizabeth-de-Warwick et 5 à Victoriaville.

Selon le scénario prévu, 55% des éoliennes se retrouveraient dans des zones en culture et 45% se situeraient dans des zones boisées.

L’éolienne, d’une hauteur de 110 ou 120 m, disposerait de pales deux fois plus longues. « Et on vient produire trois fois plus d’énergie. Quant au bruit, l’aérodynamisme a beaucoup été amélioré. À la source, elles émettent moins de son que les anciennes », a fait savoir le chef de projet Jean-François Beaulieu de Boralex. La longueur des pales fait en sorte aussi qu’une plus grande distance doit séparer chacune des éoliennes, entre 600 et 800 mètres, le double de ce qu’on voyait auparavant, note le chef de projet. Ce qui réduit aussi l’impact visuel. 

VersO : l’économie circulaire au cœur d’un rendez-vous

Deux sœurs animées d’une conscience environnementale, Marie-Michèle et Emy Lavigne, ont lancé VersO, non seulement un organisme sans but lucratif créé en début d’année, mais aussi un événement, un rendez-vous dédié à l’économie circulaire qui s’est tenu en octobre au Centre communautaire d’Arthabaska.

Pourquoi VersO?, peut-on se demander. « Parce que c’est l’heure de tourner la page à nos anciennes habitudes. C’est l’heure de se raconter de nouvelles histoires et d’écrire une nouvelle page. Il est encore possible de changer les choses et de faire du mieux qu’on peut pour notre mieux-être et celui de notre 

L’événement VersO était dédié entièrement à l’économie circulaire. « Il s’agit d’une économie qui a sa place et qui mérite d’être connue davantage, note Marie-Michèle Lavigne. Une phrase illustre bien ce qu’est l’économie circulaire : c’est le moyen le plus simple de réduire les déchets et de ne pas en créer. Pour nous, avec Verso, c’est repenser, réduire, réutiliser et récupérer. »

Le Roseau : un centre d’hébergement revampé

On a inauguré, en juin, la fin des travaux au Centre d’hébergement du Roseau à Victoriaville en présence de nombreux invités, dont le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec et ministre responsable du Centre-du-Québec, André Lamontagne, le député d’Arthabaska, Eric Lefebvre, le maire de Victoriaville, Antoine Tardif, le préfet de la MRC d’Arthabaska, Christian Côté, la nouvelle présidente-directrice générale adjointe (PDGA) du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ), Jacinthe Cloutier, de même que des résidents, de grands donateurs et des membres du personnel.

Les travaux ont commandé des investissements de plus de trois millions de dollars. La Fondation de l’Ermitage y a contribué à la hauteur de 600 000 $.

Cette revitalisation a touché le rez-de-chaussée et les aires de repas permettant de rendre les aires communes plus accessibles, chaleureuses, au goût du jour et au grand bonheur des résidents. 

Important projet de 5 M $ au Centre d’hébergement de Warwick

Un important projet d’agrandissement et de modernisation, commandant des investissements de cinq millions de dollars, se dessine au Centre d’hébergement de Warwick.

Deux présidents de fondation, Jean-Pierre Grégoire de la Fondation P.-Rodolphe-Baril et Philippe Rancourt de la Fondation de l’Ermitage, ont accepté la coprésidence d’honneur de la campagne de financement 2024-2025 ayant comme objectif de récolter un million de dollars, dont 750 000 $ pour l’important projet au Centre d’hébergement de Warwick.

« C’est avec enthousiasme qu’on amorce notre plus grande campagne et notre projet le plus ambitieux », a confié Philippe Rancourt.

Les travaux d’agrandissement et de modernisation, prévus dans cinq ans, viendront doubler la superficie des aires de vie, créer une salle à manger, une cuisine et un salon en espaces distincts, et ce, sur deux étages. Le projet inclut aussi le réaménagement de l’entrée principale.

L’ensemble des travaux, précise-t-on, permettra d’améliorer l’accessibilité aux loisirs, le sentiment d’autonomie et proposera des milieux de vie plus conviviaux pour les résidents et leurs proches dans les nouvelles aires de vie ou les nouveaux salons.