Rétro 2023 : Juin et le dossier des éoliennes

Le dossier du parc éolien soulève les passions et juin n’y fait pas exception alors qu’on apprend que les municipalités de Saint-Albert et de Warwick n’iront pas de l’avant avec le projet.

Le conseil municipal de Saint-Albert a décidé d’arrêter le processus.

Les élus, a rappelé la directrice générale Suzanne Crête, ont toujours affirmé qu’ils allaient écouter la population. Et celle-ci a parlé. Le conseil a constaté qu’une majorité de gens s’oppose au projet de parc éolien.

Du côté de Warwick, en séance extraordinaire, le conseil municipal a confirmé qu’il cessait « complètement et définitivement » les procédures concernant une modification au règlement de zonage qui aurait permis l’implantation d’un parc éolien sur son territoire.

C’est la mairesse suppléante Noëlla Comtois qui a annoncé la décision aux citoyens. D’ailleurs, la petite salle du conseil était bondée, des gens prenaient même place jusque dans l’entrée de l’hôtel de ville.

Avant que la mairesse annonce et explique la décision, le directeur général de la Ville de Warwick, Matthieu Levasseur a fait part des résultats de la signature du registre.

Sur une possibilité de 488 électeurs, 346 signatures ont été recueillies pour une demande de participation à un référendum, ce qui représente un taux de 71%.

La décision du conseil municipal a été accueillie par des applaudissements, suivis de commentaires, dont ceux de l’ex-maire Claude Desrochers. 

Important incendie à Kingsey Falls

Un incendie de cause électrique, a pris naissance dans des ballots de papier à l’usine Cascades Papier Kingsey Falls au 408, boulevard Marie-Victorin.

Ce sont des employés de Cascades qui ont constaté le début d’incendie et donné l’alerte. Le feu a pris naissance vers l’arrière près de la ligne électrique de moyenne tension.

Entre 80% et 90% des ballots ont brûlé. L’incendie, heureusement, ne menaçait aucun bâtiment.

Les pompiers de Kingsey Falls ont pu compter sur l’entraide d’au moins neuf services de sécurité incendie. Les sapeurs de Warwick, Danville, Val-des-Sources, Saint-Félix-de-Kingsey, Chesterville, Victoriaville, Princeville, Service de sécurité incendie régional de L’Érable (SSIRÉ), et Notre-Dame-du-Conseil/Sainte-Clotilde-de-Horton sont venus leur prêter main-forte. Le feu a mobilisé jusqu’à 70 pompiers.

Pour aider les pompiers à terminer l’extinction, des pelles mécaniques et des chargeuses ont été utilisées.

Cet incendie est survenu presque trois mois après l’incendie d’une ampleur rarement vu, le 29 mars, chez Électro Kingsey mobilisant pendant une soixantaine d’heures une centaine de pompiers d’une quinzaine de services de sécurité incendie et qui a causé des pertes évaluées à près de 20 millions de dollars.

Un Albertois perd la vie en motocyclette

Une embardée en motocycliste a coûté la vie à Yannick Béliveau, 45 ans, de Saint-Albert, à Longue-Rive sur la Côte-Nord.

Le tragique accident s’est produit sur la route 138 à la hauteur du chemin du Barrage. « Le motocycliste circulait en direction est lorsqu’il a perdu le contrôle de sa motocyclette. Aucun autre véhicule n’a été impliqué », a fait savoir la Sûreté du Québec.

Déflagration mortelle à Princeville

Un jeune Plessisvillois de 22 ans, Dylan Pellerin-Beaudoin, a tragiquement perdu la vie lors d’une déflagration survenue dans un garage d’une propriété agricole du 10e rang Est à Princeville. 

Un appareil de soudure pourrait être en cause, selon la SQ. Deux autres jeunes hommes dans la vingtaine, qui se trouvaient également sur place, ont subi des blessures.

Collision funeste sur la 116

Un Victoriavillois de 84 ans, Jean-Marc Laroche, a perdu la vie dans une collision frontale sur la route 116 Est à Warwick.

Seul à bord de sa voiture, l’homme, selon la Sûreté du Québec, aurait dévié de sa voie pour aller percuter un véhicule utilitaire sport (VUS) conduit par une femme qui s’en est tirée avec des blessures mineures.

À la suite de l’impact, l’automobile a été projetée dans le fossé. Il a fallu l’intervention des pompiers de Warwick, avec les appareils de désincarcération, pour dégager la victime coincée dans son véhicule.

L’île Maurice comme première mission économique

La Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région (CDEVR) mènera à l’île Maurice, du 18 au 26 novembre, sa toute première mission économique et souhaite y intéresser une trentaine d’entreprises du territoire.

« Cette mission constitue une réponse directe aux enjeux du territoire en matière de main-d’œuvre. Un manque est observé à tous les niveaux que ce soit dans les entreprises manufacturières, les restaurants, le système de santé. Les besoins sont criants et on veut être une corporation à l’écoute des besoins de notre milieu », a indiqué, en conférence de presse, le président de la CDEVR et maire de Victoriaville, Antoine Tardif.

Le besoin se fait particulièrement sentir dans les domaines de la transformation alimentaire, le textile, la fabrication et l’usinage, le secteur manufacturier spécialisé, l’hôtellerie et la restauration, le transport, l’administration et le service à la clientèle.

Et le choix de l’île Maurice pour cette première mission ne relève pas du hasard puisque que des entreprises font déjà affaire avec ce milieu. Ce sont des individus de grande qualité, polyvalents, très ancrés dans leur milieu d’accueil, a souligné M. Tardif.

Une première pour Victo et le CSSBF 

Une entente unique en son genre au Québec, dit-on. Le Centre de services scolaire des Bois-Francs (CSSBF) et la Ville de Victoriaville ont conclu une entente de cinq ans relativement à la mutualisation de services.

En vertu de cette entente, le CSSBF rend disponible, au profit de la Ville, son équipe de projets en infrastructures (bâtiments), tandis que Victoriaville pourra éventuellement s’occuper des travaux de génie civil du CSSBF.

« C’est un échange d’expertises. On vient optimiser nos ressources avec cette entente unique. On est le premier centre de services scolaire à unir ses services avec une ville, assure Alain Desruisseaux, directeur général du CSSBF. Ça fait une belle suite à tous les projets que nous avons déjà entre les deux organisations. En mutualisant et en optimisant nos services, nous serons tous deux gagnants. »

Pour la Ville, qui collabore depuis au moins une quinzaine d’années avec le CSSBF, une telle entente représente un pas de plus. « Ça vient conforter ce qu’on fait déjà depuis plusieurs années avec le CSSBF. On travaille déjà en collaboration. Tous les travaux que le CSSBF entreprend ou que fait la Ville, nos équipes travaillent toujours en amont ensemble, explique le directeur général Yves Arcand.  On vient faire un pas de plus avec cette entente où on vient formaliser les échanges de services professionnels qui nous aideront dans les importants projets qu’on a pour les prochaines années. »

Démission du maire Thibodeau à Saint-Albert

Le maire de Saint-Albert, Claude Thibodeau, a démissionné de son poste. Un déménagement explique cette démission.

L’ex-maire dit avoir bien apprécié son expérience. « Non seulement il y a une bonne équipe en place, mais nous avons de bons citoyens. J’en suis très fier de ma municipalité », a-t-il commenté.

Chute mortelle à Victo : la CNESST publie son rapport

Deux causes, conclut la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), expliquent l’accident qui a coûté la vie au Princevillois Dave Sévégny en après-midi, le vendredi 2 décembre 2022, sur un chantier de construction sur la rue Gendron à Victoriaville.

Le drame s’est joué vers 14 h. À ce moment, le travailleur de l’entreprise S.O.S. Béton inc se trouvait sur le toit d’un édifice en construction de cinq étages pour poncer et nettoyer la dalle de béton à l’aide d’un aspirateur.

Sur tout le périmètre du toit, précise la CNESST, se trouvait un parapet d’environ 40 cm de haut. Alors qu’il se déplaçait à reculons en longeant le parapet, le travailleur l’a heurté et a perdu l’équilibre. En l’absence d’un garde-corps dans cette section, note la CNESST, le travailleur, sans harnais de protection contre les chutes pour le retenir, a fait une chute d’environ 15 m. Son décès a été constaté au centre hospitalier où il avait été transporté.

La CNESST a donc identifié deux causes pour expliquer le drame. D’abord, le travailleur a reculé en bordure du vide sans moyens de protection.

Puis, la planification et le contrôle des mesures de protection contre les chutes étaient déficientes, ce qui a exposé la victime à une chute.

Projet pilote sur les chiens à Victo

La Ville de Victoriaville a décidé de permetter aux chiens en laisse d’avoir accès, durant tout l’été, aux pistes cyclables du réservoir Beaudet, de la Promenade du 150e (en bordure du boulevard Jutras Ouest) et sur la Promenade des aînés.

Mené avec la Société protectrice des années d’Arthabaska (SPAA), ce projet pilote, qui s’étend du 24 juin au 4 septembre, vient cependant avec des obligations pour favoriser une cohabitation harmonieuse avec les autres usagers.

Victoriaville, a observé le maire Antoine Tardif, faisait bande à part avec sa réglementation interdisant les chiens sur les réseaux cyclables. « Ailleurs au Québec, c’est majoritairement permis », a-t-il noté, tout en remarquant que la situation actuelle ne fonctionne pas. 

Le maire a confié avoir bon espoir que l’expérience se fasse harmonieusement et que les bonnes pratiques soient respectées.

Ce projet pilote permettra l’analyse de données et de commentaires en vue d’une prise de décision éclairée.

Décès d’une grande dame du monde de l’éducation

Paulette Simard Rancourt, qui a œuvré dans le monde scolaire pendant 47 ans, est décédée en juin. Mme Rancourt a été présidente de la Commission scolaire des Bois-Francs (maintenant CSSBF) jusqu’en 2020 après avoir été commissaire et avoir occupé pendant de nombreuses années auparavant la présidence de l’ancienne Commission scolaire Prince-Daveluy. Son long et généreux engagement auprès des jeunes a débuté en 1973.

À l’automne 2020, alors que le CSSBF lui rendait hommage en nommant son Centre de conférences le Pavillon Paulette-Simard-Rancourt, le directeur général, Alain Desruisseaux, mentionnait qu’elle avait « su placer l’élève au cœur de son engagement en demeurant fidèle à ses valeurs d’équité, de bienveillance et de respect ».

Toutes les décisions qu’elle a dû prendre, notamment au sein du conseil des commissaires, toutes les discussions, tous les échanges auxquels elle a pris part étaient teintés de sa volonté d’offrir les meilleurs services aux élèves, jeunes et adultes.

Paulette Simard Rancourt accordait une égale importance à tous ses interlocuteurs, les accueillant avec bonheur et se plaçant à leur écoute. Elle a été présente pour les élus scolaires, pour l’appareil administratif de la CSBF, pour les parents, mais aussi, et surtout, pour aller à la rencontre des élèves.

Sa passion, son énergie, sa verve à défendre les élèves, les délicates attentions qu’elle avait pour les gens qui l’entouraient resteront très certainement gravées dans la mémoire de ceux et celles qui l’ont côtoyée.