Remettre sur ses rails l’industrie du sciage
FORÊT. André Tremblay, président-directeur général du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ), estime que l’avenir de l’industrie forestière au Québec passe par la remise sur ses rails de l’industrie du sciage, de qui dépendent les papetières et les usines de panneaux.
Pour y parvenir, le CIFQ avance des idées et le gouvernement du Québec devra jouer un rôle majeur et déterminant dans cette relance, alors qu’il est urgent de se donner une vision à moyen terme pour assurer la survie de l’industrie.
Étude et solutions
André Tremblay a présenté notamment les résultats d’une récente étude économique concernant le secteur forestier québécois par rapport aux autres provinces et le contexte nord-américain.
Il insiste notamment sur toute l’importance de l’industrie du sciage qui constitue 30% des ventes et constitue le cœur de l’industrie en alimentant notamment les papetières et les usines de panneau ou de transformation.
«Au Québec, on a assisté à une chute dramatique des investissements dans le secteur forestier… Le nouveau régime forestier a entraîné une hausse du coût de la fibre et de surcroit, c’est au Québec qu’elle coûte le plus cher alors que les arbres que l’on récolte sont les plus petits», résume André Tremblay dans sa présentation.
Notamment, les usines de sciage, au Québec, tournent à seulement 70% de leur capacité.
Le CIFQ demande donc une réduction de 10 $ du mètre cube du coût de la fibre, une révision du fonctionnement du Bureau de mise en marché du bois, la remise en place d’un programme d’aide pour les chemins multiusages et des tarifs d’électricité préférentiels aux papetières.