Quatre nouveaux reportages pour mettre en lumière l’histoire de Plessisville

La Société d’histoire de Plessisville a présenté quatre nouveaux reportages s’inscrivant dans le projet “Mémoire vivante”. Ces reportages relatent le vécu marquant de Plessisvillois inspirants : Denis Cormier, Jacques Martineau, Gabriel et Lauréat Michaud, ainsi que Normand Goulet.

Réalisés en collaboration avec la Ville de Plessisville et la Télévision communautaire de L’Érable (TVCÉ), ces quatre reportages racontent des souvenirs de valeurs pour la région. “Rappelons que le projet “Mémoire vivante” a été mis sur pied en 2018 et a comme objectif de faire ressortir toute la richesse léguée par nos aînés. Le but est d’aller à la rencontre de bâtisseurs, de faire appel à leur mémoire et à leur capacité de relater leur histoire, leur vécu et leurs souvenirs, mais surtout donner la chance à leurs descendants de voir et d’entendre que la vie de leurs ancêtres a été plus ardue est bien différente de notre vie d’aujourd’hui”, a souligné la présidente de la Société d’histoire de Plessisville, Marie-Josée Dubois.

Le premier reportage, qui sera disponible sur les réseaux sociaux de la TVCÉ et sur la page Facebook de la Société d’histoire, sera celui de Denis Cormier, un homme impliqué dans la communauté, notamment avec le théâtre L’Éveil, le Club de ski de fond La Loutre et avec les Braves de Plessisville (baseball). Dès le 21 octobre, la vie de M. Cormier sera racontée, en commençant par son histoire familiale, ses nombreuses implications et son profond engagement dans la création de la Fondation de l’hypertension artérielle pulmonaire-Québec (HTAPQ), dans l’objectif de soutenir sa fille atteinte de cette maladie.

Le 28 octobre, ce sera au tour du témoignage de l’ancien militaire de la Légion royale canadienne, Jacques Martineau, d’être diffusé. Dans un objectif de sensibilisation à l’histoire militaire entourant plusieurs Plessisvillois lors de la Première et Deuxième guerre mondiale, M. Martineau en brossera le portrait, tout en amenant ses connaissances et sa propre expérience militaire. “C’est beaucoup de recherches et je crois que les gens ne comprennent pas ce que ça implique. Ce que nous remarquons, c’est que parfois nous ne rendons pas hommage à nos vétérans pour tout ce que nous avons accompli, les gens ne voient pas ce que ces militaires ont enduré pendant les conflits. C’est une des raisons pourquoi j’ai décidé de faire ce reportage, puisque nous sommes beaucoup de vétérans dans la région aussi. J’ai accepté de faire ce reportage parce que je voulais informer le public des aspects de l’histoire que nous n’entendons pas souvent parler. Je crois qu’il y en a qui resteront surpris d’apprendre tout ça”, a soutenu M. Martineau.

Dès le 4 novembre, Normand Goulet, à l’occasion du 65e anniversaire du Mont Apic, paraitra dans un reportage portant sur l’histoire de cette station plein air de 1960 à aujourd’hui. M. Goulet, se considérant comme “le bouc de la montagne”, partagera l’histoire des installations, des changements et des nouveautés qui ont fait de ce lieu un endroit rassembleur bien connu par les gens de la région.

Enfin, le 11 novembre, les témoignages de Gabriel Michaud et Lauréat Michaud souligneront le 75e anniversaire de la tragédie du Mont Obiou (mont situé dans les Alpes en France). Les deux hommes partageront leur savoir concernant le contexte du pèlerinage organisé par l’Action catholique diocésaine de Québec en 1950 et rappelleront les détails de ce fameux voyage jusqu’à Rome et le tragique trajet en avion qui a coûté la vie à plusieurs pèlerins. Cet accident a laissé 19 enfants orphelins. Gabriel et Lauréat Michaud en feront d’ailleurs mention dans le reportage. “Lorsque la Société d’histoire nous avait contactés, il y a un an, j’ai impliqué Lauréat avec moi et nous avons fourni toute l’information que nous pouvions à propos de cet événement. C’est un bon souvenir que laisse Lauréat. Nous avons fait de notre mieux et nous avons fait une très bonne équipe. Ce projet-là intimidait un peu Lauréat, je crois, mais au final, il a pris sa place et il a pris la place qui lui revenait dans certaines parties de l’histoire, où il s’y connaissait davantage que moi”, a expliqué Gabriel Michaud.

Les quatre participants ont reçu une copie de leur reportage respectif en plus d’un certificat signé des maires pour leur apport historique à la communauté. Il est important de préciser que Lauréat Michaud, décédé en juillet dernier, était représenté par son jeune frère André lors de l’annonce.

Par Marion Carey