Prélèvements : le mode sans rendez-vous gagne Victo et Plessis

Les centres de prélèvements de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska ainsi que du CLSC de L’Érable faisaient partie des derniers établissements de la région sociosanitaire Mauricie-Centre-du-Québec à ne pas offrir le mode sans rendez-vous. Et cela malgré les reproches qu’avait adressés le Vérificateur général à l’ancien établissement du CSSS Arthabaska-Érable au début des années 2010.

Sans commenter la décision des autorités d’alors, le directeur des services multidisciplinaires du CIUSSS, Gilles Hudon, indique que l’établissement fusionné (depuis avril 2015) détient le mandat de «standardiser et d’harmoniser les pratiques».

L’offre du sans rendez-vous pour les prélèvements (culture d’urine, prise de sang, etc.) existe presque partout en Mauricie et au Centre-du-Québec, sauf dans le secteur Arthabaska-Érable et dans le Haut-Saint-Maurice et à Sainte-Geneviève.

L’Hôtel-Dieu demeurait le plus gros établissement de la grande région à ne pas offrir cette possibilité aux patients à son centre de prélèvements du boulevard des Bois-Francs Sud ouvert depuis août 2012.

À partir du 22 janvier, un patient dont le médecin a, par exemple, demandé une prise de sang pourra se présenter à l’heure et au jour qui lui convient au centre de prélèvements.

Il est possible qu’à certains moments, au lendemain par exemple d’une fin de semaine de trois jours, il y ait congestion, admet M. Hudon pour l’avoir constaté dans les établissements offrant le sans rendez-vous. Mais de façon générale, poursuit-il, le prélèvement se fait dans le délai maximum imparti, 60 minutes (entre le moment où l’on entre et le moment où le prélèvement est effectué).

Gilles Hudon explique que le sans rendez-vous facilite la vie tant parce qu’on n’a pas à attendre l’appel pour une prise de rendez-vous que parce qu’on peut choisir le moment qui convient le mieux pour se rendre à la clinique.

Les premiers arrivés seront les premiers servis. Cependant, précise M. Hudon, les gens ayant des conditions cliniques particulières (comme ceux ayant besoin d’anticoagulothérapie) seront traités en priorité.

Si le CIUSSS a reporté au 22 janvier 2017 le moment de passer en mode sans rendez-vous, c’est que l’on voulait épuiser le carnet de rendez-vous (rempli jusqu’à la fin de novembre), laisser passer la période des fêtes plutôt achalandée, informer le personnel, se donner une période de transition, explique aussi le directeur.

D’ailleurs, cette nouvelle pratique éliminera deux postes d’agente administrative.

Le mode sans rendez-vous s’est aussi installé – depuis le 17 octobre – pour la radiographie simple (du poumon par exemple ou pour repérer une fracture), cet examen étant bref et ne requérant aucune préparation, spécifie Gilles Hudon.