Pour les jeunes, pour Haïti… et pour Christian Vincent
Bien des raisons pourraient inciter le public à participer au souper-bénéfice qu’organisent, le jeudi 3 novembre, les étudiantes et étudiants en techniques d’éducation spécialisée du cégep de Victoriaville.
Les collégiennes Camille Pinard et Johanna Vuille expliquent que ce souper sert à financer leur prochain stage en Haïti ainsi que divers projets que le département collégial soutient dans la région de Kenscoff, un club de 500 petits déjeuners, du matériel scolaire, des activités de l’orphelinat de Mme Nicolas.
Depuis dix ans et presque chaque année, l’enseignant Joé Turgeon accompagne un groupe d’étudiants en Haïti pour leur faire vivre une expérience aussi dépaysante qu’enrichissante.
«On interagira avec les jeunes de l’école et on aura à créer des outils cliniques pour animer des activités. C’est un stage au cours duquel nos compétences sont évaluées», précisent Camille et Johanne.
Elles, ainsi que Jessica Tardif, Alexandra Gagnon-Cormier et David St-Pierre, ont été sélectionnés pour séjourner en Haïti du 23 novembre au 7 décembre.
Un retour sur scène
Le souper-bénéfice du 3 novembre constituera une sorte de retour sur scène pour Christian Vincent qui depuis une bonne décennie avait délaissé son côté artiste, comme il dit.
C’est lui qui animera l’activité et qui relèvera le défi de faire comme les collégiens… sortir de sa zone de confort.
Son animation devrait relever à la fois de la conférence et de l’humour. Il aurait beaucoup à raconter des épreuves qu’il a traversées à partir de cet abcès au cerveau qu’on a dû lui opérer en 2002. Disparu l’abcès qui le paralysait! Malheureusement l’épilepsie s’en est suivi, une «source d’anxiété» pour l’ancien humoriste.
À 44 ans, par ce qu’il a vécu de hauts et de bas, parce qu’il est temps pour lui de «redonner», parce qu’il veut témoigner tout à la fois des rêves et des peurs, il s’associe aux jeunes. La cause est juste, le «timing» est bon, dit-il, alors qu’Haïti se démène encore avec les suites d’une catastrophe.
Et puis, ajoute-t-il, Joé Turgeon, c’est à la fois un chum et son «psy».
Avant d’engager les jeunes dans voyage en Haïti, l’enseignant s’est renseigné auprès de l’ambassade canadienne pour s’assurer que leur séjour pouvait s’effectuer en toute sécurité.
Le souper-bénéfice assorti d’un encan silencieux prendra place au complexe L’Évasion à compter de 18 h 30 le jeudi 3 novembre. L’entrée coûte 25 $ en prévente, 30 $ à la porte. On s’informe auprès de Camille Pinard (camillepinard@hotmail.com).