Parc Terre-des-Jeunes : un espace vert devenu blanc momentanément

ÉVÉNEMENT. Le Parc Terre-des-Jeunes a accueilli, jeudi, les 550 participants au tout premier Dîner en blanc, un événement à caractère international organisé par Michaël Vincent, Stéphanie Allard et Jean-Pierre Gagnon.

Les participants n’ont appris qu’à la toute dernière minute, après être montés à bord de leur autobus, le site retenu pour ce pique-nique qui allie élégance, beauté et magie tout en privilégiant des valeurs comme l’amitié, le partage, la galanterie et, bien sûr, le secret.

Tous arboraient un magnifique sourire à leur descente d’autobus. «Quand les gens ont débarqué, ça a été une vague blanche qui est entrée ici avec leurs tables, leurs sacs, leur pique-nique. Et Garneau paysagiste a réalisé un décor incroyable avec des luminaires achetés spécialement pour l’occasion. Ils ont investi beaucoup de temps et d’argent. Les participants ont trouvé ça beau et magique», a souligné Jean-Pierre Gagnon.

Parmi les participants se trouvaient certaines personnalités publiques, comme le maire André Bellavance, le député fédéral Alain Rayes, le préfet de la MRC d’Arthabaska, Lionel Fréchette et la mairesse de Chesterville, Maryse Beauchesne qui a beaucoup apprécié sa soirée agrémentée par un DJ d’Euphonie sonorisation.

Une soirée marquée aussi par une touchante demande en mariage d’une femme à son amoureux à la suite du concours Gagne ta noce d’Attraction Radio et d’une valeur de 10 000 $. «Ça a été très émouvant pour tout le monde. La gagnante a su garder le secret jusqu’à la toute fin. Son copain ne se doutait de rien», a confié Michaël Vincent.

Mission accomplie!

Les organisateurs du Dîner en blanc se réjouissent de la réponse des gens, une participation au-delà des attentes. «La cible était de 400 personnes pour Victoriaville. Nous avons 150 participants de plus. Nous sommes très heureux. Les gens ont embarqué», a commenté Michaël Vincent.

«Même les représentants de Dîner en blanc international se sont dits impressionnés de voir que Victoriaville, la plus petite ville au monde à tenir un Dîner en blanc, a pu attirer 550 personnes. Ils n’y croyaient pas, pensant qu’avec 400 convives, on serait heureux», a renchéri Jean-Pierre Gagnon.

«À Victo, les gens embarquent, ils adhèrent aux nouveautés, aux projets», a-t-il ajouté.

En comparaison, a signalé Michaël Vincent, Sherbrooke, l’une des trois autres villes dans la province avec Québec et Montréal à organiser pareille activité, n’a rejoint cette année que 300 personnes.

L’organisation a aussi reçu les félicitations d’André Auger, l’organisateur du Dîner en blanc qui regroupe annuellement quelque 2000 personnes dans la Vieille Capitale.

Malgré le concept plutôt compliqué, avec le protocole à respecter tant pour les organisateurs que pour les participants, ceux-ci étaient au rendez-vous. «Pour cette première année, il a fallu les éduquer les gens. Ce sont eux qui font de l’activité une belle soirée», a confié Michaël Vincent.

Ce Dîner en blanc, par ailleurs, n’était pas l’affaire d’une seule soirée. On veut en faire un rendez-vous annuel. «Il est certain qu’avec le temps, on devra imposer une limite, un maximum à atteindre avec une liste d’attente. Cette année, on acceptait tout le monde. Mais il peut arriver, selon le site retenu, qu’on établisse une limite», a expliqué M. Vincent.

Tous les participants, cette année, s’assurent de leur place pour la prochaine édition du Dîner en blanc qui génère, pour des commerçants, des retombées économiques avec l’achat de vêtements et d’accessoires.

Pour la seule région de Montréal, a-t-on dit, les retombées du Dîner en blanc s’élèvent à 1,5 million de dollars.

En 2015, à travers le monde, plus de 100 000 personnes ont pris part à l’activité présente dans 60 villes de 25 pays sur les cinq continents.