Odette Doyon n’est plus

VICTORIAVILLE. Odette Doyon, une femme de coeur, de foi et grandement engagée au sein de sa communauté, est décédée.

Enseignante de métier à la polyvalente La Samare de Plessisville durant de nombreuses années, son engagement auprès des jeunes était indéfectible. Elle savait les accompagner vers l’actualisation de leur potentiel, d’estime de soi et des autres, de réalisation de soi et d’amour.

Pour ancrer chez ces jeunes les valeurs d’appartenance, de partage, de solidarité, elle a mis sur pied Jeunesse internationale, maintenant appelée Jeunesse sans frontière, où les activités de ce mouvement sont lieux d’expérimentation pour la création de liens avec les autres, d’aide aux personnes démunies de divers milieux, tant ici que dans les pays en développement.

Ce sont maintenant des adultes ou de jeunes adultes qui s’engagent à leur façon dans leurs milieux de vie respectifs, et ce, à la suite des bons fondements reçus de la part de Mme Doyon à l’époque où elle dirigeait ce mouvement.

Au fil des ans, elle a fourni de belles occasions de faire un pas de plus pour aider son prochain. Elle savait rejoindre les personnes dans ce qu’elles ont de meilleur. Odette Doyon a également contribué à la Marche du Pain qui, on le sait, recueille des fonds pour des projets d’aide au développement dans des pays du Sud ou encore localement. De plus, elle effectuait régulièrement des visites auprès des personnes âgées, vocation qu’elle affectionnait particulièrement.

On peut dire d’elle qu’elle était une missionnaire, dont le but était d’agrémenter la qualité de vie des personnes luttant, entre autres, contre la pauvreté, l’exclusion et l’isolement

En novembre 2010, la Ville de Plessisville la recevait pour la signature du livre d’or afin de reconnaître son dévouement exemplaire au sein de la communauté. Le conseil municipal et toute l’équipe des employés municipaux de la Ville de Plessisville ont tenu à offrir leurs plus sincères condoléances à la famille.