«Nous sommes rendus à un tournant important» – Anne Beaumier
Lorsqu’on lui demande de résumer l’édition du Festival de la paix qui vient à peine de se terminer, la présidente Anne Beaumier a pris de longues secondes avant de répondre.
«Nous sommes rendus dans un tournant important du Festival puisque nous avons de la stabilité au sein de notre équipe, a finalement répondu celle qui est aussi la directrice artistique. Nous avons monté le calibre d’un cran.»
Au cours des six éditions précédentes, elle agissait à titre de coordonnatrice. «Lorsqu’on m’a approché pour ce Festival, j’ai mentionné que je n’avais pas l’énergie de me battre contre quelque chose, mais que je voulais voir nourrir ce qui peut faire grandir le monde», a expliqué Mme Beaumier.
Heureuse de la cohésion au sein de son équipe, la présidente a également reçu de bons commentaires du public quant à la programmation de la dernière édition. «Le public nous a dit que nous avions une belle richesse quant à notre programmation.»
Parmi les coups de cœur du Festival, elle a mentionné l’atelier de capoeira orchestré par Carlos Crescencio de Capoira Sul da Bahìa-Victoriaville. «Il devait y avoir 100 personnes qui ont participé et c’était hallucinant», a fait savoir Mme Beaumier. Le club de Victoriaville pouvait compter sur la présence de João de Deus, qui jouit d’une très grande réputation dans cet art martial brésilien et qui est à Québec.
Le toit du Carré 150 a explosé
Pour la dernière journée de l’événement, la population était invitée au Carré 150 pour le Cabaret de la Paix. Parmi les artistes invités, Djeeh l’homme-orchestre a fait sauter le toit de la bâtisse.
«On aurait dit qu’il avait un orchestre à lui tout seul», a lancé la présidente qui a mentionné que l’organisation a dû sortir de nouvelles chaises afin d’accueillir les 150 personnes.
«Ça a été notre meilleur Cabaret à ce jour», a-t-elle ajouté. Près de 2500 visiteurs sont passés durant le Festival de la paix, soit sensiblement le même nombre que l’an passé.