Modernisation de la Loi sur les langues officielles : le député Rayes presse le gouvernement d’agir

Le député de Richmond-Arthabaska et ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable du Patrimoine canadien, des Langues officielles et du Développement économique du Québec pour le Parti conservateur du Canada, Alain Rayes, presse le gouvernement de moderniser la Loi sur les langues officielles.

Cette semaine, le commissaire aux Langues officielles, Raymond Théberge, a dévoilé son rapport annuel. On y note une hausse de 25% des plaintes. Sous prétexte de la crise sanitaire, plusieurs institutions fédérales ont failli à leur mandat d’offrir leurs services dans les deux langues officielles.

«Le gouvernement libéral se drape dans les beaux discours, mais n’a concrètement rien fait pour les francophones, la dualité linguistique au Canada et les communautés de langues officielles en situation minoritaire. Les libéraux ont profité de la crise sanitaire pour écarter complètement les langues officielles de leurs priorités. Ce n’est pas surprenant quand on sait qu’ils ont donné un contrat de 1 milliard de dollars à WE Charity, un organisme unilingue anglophone. La ministre des Langues officielles peut-elle nous dire quand elle déposera enfin son projet de modernisation de la Loi sur les langues officielles comme le demandent tous les organismes de défense des francophones au pays? Le commissaire est catégorique. Cet enjeu aurait dû être priorisé, particulièrement en temps de crise sanitaire afin que tous les Canadiens et Canadiennes aient accès rapidement à l’information dont ils ont besoin, et ce, dans la langue officielle de leur choix. Ce gouvernement libéral est en place depuis cinq ans et rien n’a encore été fait. C’est inacceptable», a souligné M. Rayes.

Le député de Richmond-Arthabaska rappelle que Justin Trudeau avait fait de la modernisation de la Loi sur les langues officielles une priorité électorale. Celle-ci a été adoptée en 1969, puis modernisée par Brian Mulroney en 1988.

«Plusieurs aspects de la loi ne sont plus actuels. Elle ne tient pas contre, par exemple, des outils numériques. L’absence de volonté politique et de considération pour les communautés de langues officielles en situation minoritaire est la cause réelle de l’inaction du gouvernement libéral et non pas la pandémie. Ce n’est pas pour rien que ce gouvernement ne veut pas prendre position dans le projet du gouvernement du Québec visant à assujettir les entreprises de juridiction fédérale à la Loi 101, poursuit le ministre du Cabinet fantôme. Une chose est sûre, les conservateurs vont toujours soutenir le bilinguisme officiel. Contrairement aux libéraux, qui y voient un fardeau, les conservateurs sont convaincus qu’il s’agit d’un immense atout pour notre pays et une chose que le gouvernement fédéral doit activement chérir et protéger. Cela passe d’abord et avant tout par la modernisation de la Loi sur les Langues officielles.»