Michel Bernier sera candidat
PLESSISVILLE. Michel Bernier a la ferme intention de se porter candidat à la mairie de la Ville de Plessisville. L’ex-président de la défunte Commission scolaire Jean-Rivard dit avoir toujours conservé un intérêt pour la politique.
Après consultation de quelques citoyens, et, à la retraite depuis quelques mois déjà, M. Bernier se dit prêt à relever ce défi à l’aube de ses 55 ans (février) après avoir œuvré une trentaine d’années en assurances générales dans différents postes de direction.
Il avoue que le dernier budget présenté et les récentes dépenses importantes réalisées par le conseil municipal ont été pour lui un élément déclencheur pour convoiter le poste qui s’est ouvert à la mairie. «Je me considère comme un gars de la base et ma vie de tous les jours est modeste. Ce n’est pas parce qu’on est élu et qu’on dépense l’argent des autres qu’il ne faut pas rester soi-même», considère-t-il.
M. Bernier relève notamment le projet de réfection du stationnement de l’hôtel de ville qui a coûté 400 000 $. «On en est rendu où avec la perception de l’argent. Il semble qu’il soit maintenant anodin de dépenser 100 000 $. Je ne veux pas dire que certains projets ne le méritent pas, mais pour ma part, je veux me rapprocher le plus possible du citoyen», mentionne-t-il.
Il ajoute que la hausse de 8% de la cotisation de la Ville de Plessisville envers la MRC de L’Érable est inacceptable. «Comme élu, c’est une augmentation qui est inappropriée. Il faut suivre le rythme du citoyen», croit-il.
Dans le dossier de l’aréna, M. Bernier aurait aimé sentir une participation de la Paroisse dans le processus décisionnel. «La Paroisse, c’est notre voisine et l’on est de la même famille. Nous ne pouvons faire cavalier seul dans un tel projet. Ce n’est pas qu’une simple quote-part de 38%. J’aurais aimé qu’on invite ses représentants à s’impliquer dans les décisions. C’est à la Ville à faire preuve de transparence et d’être un leader à l’écoute. C’est à ce moment que nous réaliserons de grandes choses ensemble.»
Quelques autres dossiers figurent parmi ses priorités, dont le développement de l’entrepreneuriat (il y a plus à faire localement) de même qu’une meilleure vulgarisation des dossiers et communication avec les citoyens. «Pourquoi rendre compliqué ce qui est simple», note-t-il.
En terminant, M. Bernier espère que d’autres candidats solliciteront la mairie. «Je veux qu’il y ait des débats. J’aimerais être élu par les gens, non pas par désintéressement de la politique municipale», conclut-il.
Natif de Plessisville, Michel Bernier est marié à Marie-Claude Brochu depuis 1984 et est père de deux grands enfants.