Membres et partenaires de la CDCÉ se penchent sur le Plan de lutte à la pauvreté et l’exclusion sociale
Pis c’est quoi le plan? C’est sous ce thème que des organismes membres et des partenaires de la Corporation de développement communautaire de L’Érable (CDCÉ) ont profité de la Journée internationale de lutte à la pauvreté pour approfondir le 4e Plan de lutte à la pauvreté, constater ses répercussions sur le territoire de L’Érable et tabler sur des actions à venir.
Annoncé à la fin de juin dernier par le gouvernement du Québec, le 4e Plan de lutte à la pauvreté s’est avéré une déception pour les organismes communautaires. « Si la crise sociale s’invite dans toutes les sphères d’activité, le Plan de lutte n’est pas au rendez-vous attendu. Nous constations ensemble qu’il aurait fallu beaucoup plus que de petites mesures distribuées au compte-gouttes ou du déplacement d’argent d’un ministère à l’autre pour se retrouver comme société », a affirmé Caroline Moreau, directrice de la CDCÉ.
Pour la CDCÉ, aujourd’hui, il était important d’inviter des partenaires du territoire de L’Érable pour en constater les effets sur la mission et les services des organismes. « Nous travaillons en étroite collaboration avec les partenaires quotidiennement pour l’amélioration de la qualité de vie des personnes. C’est ensemble que nous réalisons la transformation sociale de notre milieu en traitant non seulement les symptômes, mais aussi les causes profondes des inégalités. Leur implication était fondamentale à la compréhension des besoins de la population et à la poursuite des actions à mener dans cette lutte à la pauvreté », a fait valoir la directrice.
Pour tracer le portrait décevant du Plan de lutte à la pauvreté, la CDCÉ a été accompagnée de son regroupement, soit la Table nationale des CDC (TNCDC). Rappelons que les 175 M $ par année pour les cinq prochaines années, c’est quatre fois moins que le dernier Plan de lutte.
Au cours des prochains mois, la CDCÉ continuera de s’engager sur plusieurs fronts dans cette lutte à la pauvreté, notamment au sein des travaux du Comité consultatif de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CCLPES) du ministère où siège Caroline Moreau. « Ce type d’exercice permet de documenter les réalités locales et régionales afin de nourrir la vision globale du CCLPES et de la TNCDC permettant de proposer des actions concrètes favorisant le travail sur les causes structurelles de la pauvreté et de l’exclusion sociale », a conclu la directrice de la CDCÉ.