Maxime Bernier veut privatiser les aéroports et favoriser la concurrence
Maxime Bernier souhaite privatiser les aéroports, favoriser la concurrence dans le transport aérien et permettre davantage de vols entre les villes canadiennes et des destinations étrangères.
Le candidat à la chefferie du Parti conservateur du Canada a annoncé mercredi son plan en quatre étapes pour améliorer les services de transport aérien et réduire les «frais cachés inutiles» qui sont refilés aux consommateurs.
S’il devenait premier ministre, M. Bernier privatiserait ainsi les aéroports, qui seraient traités comme toute autre entreprise.
Il supprimerait également les limites de propriété étrangère pour les compagnies aériennes qui exploitent des services domestiques. Les investisseurs étrangers seraient donc accueillis à bras ouverts, affirme-t-il, pour faire concurrence sur le marché canadien du transport aérien, notamment pour relier les aéroports régionaux.
M. Bernier annulerait aussi la décision des libéraux, qu’il qualifie d’«injustifiée», d’interdire aux jets de voler à l’aéroport Billy Bishop de Toronto.
Enfin, Maxime Bernier souhaite négocier davantage d’accords bilatéraux pour permettre plus de vols entre les villes canadiennes et des destinations étrangères. Le candidat juge que les intérêts des consommateurs canadiens seraient ainsi mis à l’avant-plan, plutôt que ceux des compagnies aériennes canadiennes, actuellement protégées de la concurrence.
«Beaucoup de Canadiens ne prennent pas l’avion, ou le font rarement, parce qu’ils trouvent cela trop cher. Beaucoup d’autres traversent la frontière afin de prendre l’avion à partir d’un aéroport américain parce que c’est moins cher là-bas. Tolérer une telle situation dénote un manque de respect envers les consommateurs canadiens», a indiqué M. Bernier.
«Ces réformes sont des moyens simples et directs pour libérer l’industrie canadienne du transport aérien; pour être équitable envers les voyageurs canadiens qui vivent dans des zones qui sont actuellement mal desservies; et pour faire preuve de respect envers les consommateurs canadiens qui sont forcés, à cause de mauvaises politiques, de payer des prix beaucoup trop élevés.»