Maddington Falls : le conseiller Pelletier raconte «l’envers de la médaille»

À Maddington Falls, le conseiller Fabien Pelletier tient, a-t-il dit, à faire connaître l’envers de la médaille à la suite de la décision rendue par la Commission municipale du Québec concluant que la conseillère Eve-Lyne Marcotte ne s’était pas placée en conflit d’intérêts lors d’un vote en juillet 2018.

Au sujet de la facture de plus de 50 000 $ en frais juridiques engendrée par la plainte qu’il a déposée le 14 août 2018, le conseiller Pelletier est d’avis qu’elle aurait pu être coupée de moitié si la conseillère Marcotte avait accepté le processus de médiation.

Eve-Lyne Marcotte admet avoir refusé, persuadée que cela n’aurait rien donné. «Me retrouver en médiation contre quelqu’un qui est convaincu d’avoir raison, ça n’aurait rien donné. De plus, j’étais convaincue de ne pas être en conflit d’intérêts, je m’étais documentée et informée», a-t-elle souligné.

Le conseiller Pelletier pense toujours le contraire, a-t-il dit, soutenant que la conseillère avait demandé, de vive voix, l’opinion personnelle de la directrice générale, à savoir si elle se trouvait en situation de conflit d’intérêts. «Celle-ci lui a dit oui devant les élus. Par la suite,  a poursuivi le conseiller du siège numéro 2, un avis juridique a été demandé sur la question. Mme Marcotte devrait révéler cet avis.»

Par ailleurs, Fabien Pelletier balaie du revers de la main la prétention de la conseillère du siège numéro 1 à l’effet que d’autres terrains devraient être développés avant ceux de la route à Roussel. «Il n’y en a plus. Il restait cinq terrains. Ils ont trouvé preneurs. Voilà pourquoi la MRC a autorisé le développement sur la route à Roussel, une possibilité de 32 terrains, parce qu’il n’y en avait plus d’autres ailleurs», a-t-il expliqué au cours d’un entretien téléphonique avec lanouvelle.net.

Et ce développement, selon le conseiller Pelletier, ne mettra pas en péril la situation financière de la Municipalité qui bénéficiera de la taxe d’accise sur l’essence. «Un montant de 520 891 $ pour les années 2019 à 2023», a-t-il précisé.

«On pourrait être en péril si on ne procède pas au développement de la route à Roussel puisque, sans développement, on n’attire pas de nouvelles familles», a-t-il poursuivi.

Quant à savoir s’il aurait pu retirer la plainte qu’il a formulée, la réponse est non, selon lui. «Une fois que la Commission municipale a jugé la plainte recevable, elle ne nous appartient plus. Le plaignant ne peut la retirer», a fait savoir le conseiller Pelletier.