Luc Dastous s’estime le mieux placé pour défendre Arthabaska

Le candidat libéral Luc Dastous s’estime la meilleure personne pour défendre les intérêts de la population d’Arthabaska, celui qui connaît le mieux le comté et qui, par ses récents contrats à l’Assemblée nationale, a développé le plus de liens avec les ministres et décideurs à Québec.

D’autant, a-t-il dit, que le lendemain de l’élection du 5 décembre, la configuration de l’Assemblée nationale n’aura pas changé, les partis d’opposition appelés à rester dans l’opposition.

Dans son local électoral du centre-ville de Victoriaville, le candidat Dastous a livré la première de ses conférences de presse hebdomadaires, celle-là pour présenter l’homme qu’il est et ses cinq priorités électorales.

«Je suis un gars de terrain, passionné, humble, pas une vedette. Je ne ferai pas de show de boucane et je ne suis pas du genre à pelleter des nuages. Je suis terre-à-terre, efficace et je suis réputé pour livrer la marchandise», a déclaré celui qui aime bien qu’on l’appelle «le gars de la 116». Parce qu’il est né à Laurierville, réside à Plessisville et travaille à Victoriaville.

Ses cinq priorités font écho aux préoccupations que les gens d’Arthabaska lui formulent et pas que depuis quelques semaines, souligne-t-il.

Le projet d’agrandissement de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska, le doublement de la 955 et de la 122 pour favoriser un accès plus facile au «poumon du Québec» qu’est l’autoroute 20, le soutien aux organismes communautaires, les soins et services aux aînés, porter la voix des agriculteurs et des acériculteurs, telles sont ses cinq principaux engagements.

Dans le dossier de l’hôpital, par exemple, il soutient que même si le milieu a reçu la bonne nouvelle de son inscription au Plan québécois des infrastructures, on est encore loin de la première pelletée et de la coupe de ruban. «Dans ce genre de dossier, il peut y avoir des accrochages, des petits nœuds. Il faut un député allumé et qui a de bons contacts pour les dénouer.»

Le redoublement de la 955 et un meilleur lien routier avec les parcs industriels de Victoriaville s’imposent selon le candidat Dastous pour stimuler les affaires et les exportations, Victoriaville était «enclavée» par rapport à la 20, contrairement à Drummondville.

Sa «sensibilité» au monde communautaire, elle n’est pas électoraliste, signale celui qui a travaillé dix ans à la Maison des jeunes et quinze ans au Carrefour jeunesse emploi.

«Si vous voulez me faire poigner les nerfs, dites-moi qu’il y a des problèmes dans des dossiers touchant les aînés», a-t-il lancé, les âgés méritant qu’on investisse pour davantage de services.

Il dit que si les électeurs d’Arthabaska lui font confiance le 5 décembre, il restera le même gars, proche du monde.

Le faisant réagir à la proposition de son adversaire Éric Lefebvre concernant l’appellation de la circonscription (Arthabaska-Érable), Luc Dastous a répondu que cette suggestion n’amenait pas plus de services à la population, que ce n’était pas ce dont les gens lui parlaient et que le changement de nom serait, de toute façon, un dossier facile à régler.