Luc Dastous aime les défis
«On va gagner en 2016 et on va retourner en élections en 2018. Je suis un gars de terrain. J’aime les défis», a fait savoir le candidat libéral pour l’élection partielle dans Arthabaska, Luc Dastous, à l’occasion de sa nomination à Plessisville, jeudi, en présence du chef du Parti libéral et premier ministre du Québec, Philippe Couillard.
Celui-ci s’est d’ailleurs dit convaincu que Luc Dastous saura défendre les intérêts de la population du comté d’Arthabaska. «Je le connais depuis quelques années. Il est resté impliqué dans le parti et dans la communauté. Il vient de la place, il compte sur une bonne équipe de militants et sur un parti qui a un plan. Luc est mon choix et avant tout celui des militants du comté.»
Luc Dastous dit avoir beaucoup appris lors de la dernière élection alors qu’il avait dû se frotter à Sylvie Roy qui était une députée très appréciée par les concitoyens du comté et une politicienne redoutable. «Je suis de ceux qui peuvent témoigner hors de tout doute que l’on devient meilleur en se frottant aux plus grands. Pour Mme Roy, le gros bon sens, le vrai monde et tous les problèmes des citoyens méritaient qu’on s’y attarde.»
«Pour ma part, je suis avant tout une personne de proximité et je n’ai jamais cessé de me soucier des besoins des gens de la circonscription. Je serai leur allié et les défendrai sans relâche. J’aime être dans l’action et c’est ce qui me motive le plus en me présentant sous la bannière libérale parce que c’est le parti des grands projets, un parti ouvert et rassembleur et un parti qui donne une voix à toutes les générations», a fait valoir M. Dastous qui est bien fier d’avoir à nouveau la chance d’être le candidat du parti dans Arthabaska.
Un contexte favorable
Pour M. Dastous, il ne fait aucun doute que cet appui de M. Couillard, qui s’est déplacé à Plessisville pour annoncer sa candidature, est important. «C’est un signe que j’ai du poids et qu’ils ont hâte que je sois au caucus pour amener une voix d’Arthabaska et amener les préoccupations des gens d’ici directement autour de la table», a-t-il signifié.
«J’ai été un an à être au caucus sans droit de parole comme directeur du Service de la recherche et des communications de l’aile parlementaire libérale et il y a bien des fois que j’aurais aimé ça avoir le droit de parole. Quand j’étais conseiller municipal à la Ville de Plessisville, j’aimais bien dire mes idées et faire influencer quelque peu les décisions. C’est exactement pour les mêmes raisons que je veux aller à Québec.»
M. Dastous ne croit pas le fait qu’il habite Plessisville, la deuxième municipalité en importance dans Arthabaska après Victoriaville, puisse jouer contre lui. «Non, parce que je suis très impliqué à Victoriaville depuis plusieurs années dans de nombreuses organisations. Même que la plupart des gens de Victoriaville pensent que j’y habite. J’estime au contraire que c’est un plus qui me permettra de rallier l’ensemble des électeurs du comté.»
Le candidat libéral estime de plus que le contexte actuel lui est favorable. «Il n’y a rien de gagné, car ça reste une élection et il faut faire beaucoup de travail de terrain. Mais, depuis que je me suis manifesté dans les médias, j’ai reçu beaucoup de soutien de gens qui me disent que celle-ci est la bonne. Je suis très confiant», a conclu M. Dastous.