Les menaces à la liberté d’expression et à la liberté des chercheurs sont inacceptables
Sarah Beaudoin, la candidate de Québec solidaire dans Arthabaska, a tenu à signifier son appui et l’appui de Québec solidaire à la chercheuse Marie-Ève Maillé de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) qui a mené une étude sur la détérioration du climat social pendant et après l’implantation du parc éolien dans la MRC de L’Érable.
«Ce qui se produit en ce moment, c’est un grave précédent en matière de liberté de la recherche scientifique. La communauté scientifique s’en inquiète avec raison. Avec l’affaire sur la surveillance électronique de Patrick Lagacé que nous avons apprise la même journée, il y a lieu de nous inquiéter comme société sur la liberté de la presse et de la recherche. Les médias et les scientifiques sont encore aujourd’hui des remparts contre la désinformation à plusieurs égards. Des attaques à leur indépendance comme celle-là sont graves», lance la candidate.
«Nous sommes en droit de nous questionner, comme citoyennes et citoyens, sur les raisons qui poussent l’entreprise Éoliennes de l’Érable à obtenir les informations récoltées par la chercheuse. Déjà, nous savons que plusieurs personnes qui ont été affectées directement par l’implantation du projet ont subi des pressions considérables de la part de l’entreprise parce qu’elles avaient "osé" se prononcer contre. Est-ce que la compagnie souhaite continuer à isoler et à intimider ces personnes?», se questionne Sarah Beaudoin.
Pour Québec solidaire, il est clair que l’énergie éolienne est une piste intéressante pour contribuer à la transition énergétique. Cependant, comme ça devrait toujours être le cas lors du déploiement de projets d’envergure, l’acceptabilité sociale doit être au rendez-vous. «À QS, nous prônons la nationalisation du secteur éolien qui nous permettrait de développer une vision cohérente en la matière. Ce que le secteur privé fait de cette filiale en ce moment est absolument chaotique. On développe des projets souvent inutiles sur le plan énergique et en utilisant des pratiques plus que douteuses pour «convaincre» les populations locales avec des consultations de façade et du bullying», lance finalement la candidate solidaire.