«Les fleurs de Bach», le rêve d’Annie Fournier
La naturopathe Annie Fournier vient de réaliser un de ses rêves. Celui d’écrire un livre. «Fleurs de Bach» a été lancé il y a quelques jours, là même, dans une aile de sa maison de Saint-Valère, où elle a établi son Espace santé intégrative pour des consultations et des formations.
Publié à la maison d’édition Les carnets de Dame Plume, l’ouvrage d’Annie Fournier n’est pas le premier, admet-elle, à traiter des fleurs de Bach, ce médecin (mort en 1936) qui a abandonné son cabinet pour développer ce qu’il a appelé la médecine vibratoire.
Les élixirs floraux qu’il a développés (38 au total) seraient censés «harmoniser les états d’esprit», intervenir sur des «émotions mal gérées», dit Mme Fournier, des émotions pouvant être associées à des maux ou des malaises.
La naturopathe recoure fréquemment aux fleurs de Bach et à force de les utiliser en a peaufiné l’interprétation. Et c’est justement un guide pratique qu’elle a voulu mettre à la disposition du public. Elle souligne que les élixirs ne sont pas des remèdes, des béquilles, qu’elles ne doivent pas être considérées comme une solution miracle. «Elles sont des ressources pour mobiliser nos forces intérieures et nous équilibrer», écrit-elle.
Le guide comprend plusieurs sections nommant par exemple chacune des 38 fleurs et les émotions sur lesquelles elle peut agir. L’ouvrage comprend aussi un questionnaire qui permettra au lecteur de concocter sa propre recette. Parce qu’un élixir pourrait se composer d’un «cocktail» allant jusqu’à sept fleurs différentes, une personne pouvant se sentir à la fois impatiente, désespérée et colérique.
L’auteure spécifie qu’il n’y a pas de contre-indications, les élixirs (quelques gouttes versées dans une fiole d’eau pure) pouvant être ingérés par des enfants, des femmes enceintes, des aînés.
L’ouvrage illustré par la photographe Natercia s’inscrit dans les valeurs et la passion de la naturopathe qui souhaite éduquer, offrir des «outils pour aller mieux». «Pour «responsabiliser les gens» à prendre leur santé en main, explique-t-elle. Se désolant d’ailleurs que les gens attendent l’apparition de «bobos» avant d’adopter de saines habitudes.
Ce n’est pas par hasard qu’elle ait donné le nom d’Intégrative à son espace, soutenant que la santé passe par l’alimentation, l’activité physique, l’équilibre émotionnel et l’environnement.
Ce livre est le premier d’une série dont elle dévoile déjà les sujets.
Cet automne, elle devrait publier ce qui sera la thèse de doctorat qu’elle déposera dans quelques jours à l’Association des naturopathes du Québec; elle portera sur l’alimentation et la santé globale.
Elle se propose aussi d’écrire sur l’aromathérapie et sur le deuil périnatal.
Avant de devenir naturopathe il y a sept ans, Annie Fournier, éducatrice spécialisée de formation, avait travaillé auprès des familles en périnatalité, même auprès de celles vivant un deuil périnatal. Elle a d’ailleurs coordonné un Centre provincial de soutien en deuil périnatal.
On pourra trouver son livre à son Espace santé Intégrative ainsi que chez BuroPro.