Les Excavations Yvon Houle et Fils en pleine expansion
L’entreprise Les Excavations Yvon Houle et Fils de Victoriaville s’agrandit et logera, quelque part au printemps, dans un tout nouveau bâtiment de 24 000 pieds carrés dans le parc industriel sur la rue Archibald-Campbell. Un projet qui nécessite un investissement d’environ 3,2 M $.
Il s’agira d’un troisième déménagement pour l’entreprise, le second en près de 10 ans. Elle occupe, depuis 2014, un bâtiment sur la rue de l’Acadie. Auparavant, Excavations Yvon Houle et Fils se situait sur la rue de l’Académie.
L’an dernier, l’entreprise a formé le Groupe FJH Construction avec Pavage Lagacé 2020, J.C. Lizotte Inc, Terrassement Michael Pariseau et Harca Excavations Inc. « J’ai des actions dans chacune des entreprises avec des partenaires différents », confie le président de l’entreprise Les Excavations Yvon Houle et Fils, Jonathan Houle.
Le regroupement se spécialise dans la réalisation de travaux d’infrastructures commerciaux, industriels, institutionnels, municipaux et agricoles.
Le nouveau bâtiment permettra à l’entreprise de tripler la superficie de ses installations et de répondre à la demande. « Tout ce qui est administration du groupe se retrouvera dans le nouveau bâtiment de la rue Archibald-Campbell », indique le président.
Le chantier se mettra en branle bientôt. « On devrait creuser les fondations sous peu, après la fête du Travail. La structure, elle, devrait arriver au début novembre. Au printemps, on devrait être installé. On pense déménager en mai », note Jonathan Houle.
Cet important projet se dessine, dit-il, depuis trois ans. « Au départ, on envisageait d’agrandir sur la rue de l’Acadie. Mais la Ville a manifesté son intérêt pour l’emplacement et des discussions ont eu lieu. »
Le maire Antoine Tardif confirme que la Ville se portera acquéreur du bâtiment qu’occupe actuellement Les Excavations Yvon Houle et Fils. « C’est une bonne nouvelle pour les résidents du secteur. On y tiendra des opérations moins lourdes. On regarde pour y aménager, au fil des ans, notre garage municipal afin d’avoir de l’équipement entreposé », fait-il savoir.
Le maire Tardif, aussi président de la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région (CDEVR), se réjouit de cette entreprise qui grandit ses opérations dans le parc industriel. « Nous en sommes excessivement fiers. On a mis beaucoup d’efforts au cours de la dernière année, notamment sur la main-d’œuvre. Parce qu’avant de déployer des projets industriels, il faut s’assurer d’avoir la main-d’œuvre suffisante, fait-il valoir. Et on a maintenant atteint un taux de travailleurs intéressants au sein de nos entreprises. On peut travailler sur des projets d’expansion. Le projet d’Excavations Yvon Houle et Fils en est un très beau pour Victoriaville. »
Le premier magistrat promet un automne riche en projets. « Nous avons toujours ce souci de développer nos parcs industriels de façon durable avec les nouvelles normes. L’automne s’annonce riche en développement industriel avec différentes annonces, assure-t-il. Et nous travaillons aussi très forts pour notre parc industriel en bordure de l’autoroute 20 à Daveluyville. Plusieurs belles annonces sont attendues. »
Bonnes affaires
Les affaires roulent bien pour l’entreprise. Son chiffre d’affaires demeure en croissance. « Quand j’ai acheté de mon père en 2001, il se situait aux environs de 350 000 $. Avec le groupe, on doit tourner autour de 35, 40 M $ », précise-t-il.
Une centaine de personnes y travaillent. Et l’entreprise recherche du personnel. C’est ce qui motive sa participation à la mission à l’île Maurice en novembre avec d’autres gens d’affaires et des intervenants de la CDEVR. « C’est une belle occasion parce qu’on a dû freiner notre croissance en raison du manque de personnel. On aurait besoin d’une vingtaine de personnes », souligne Jonathan Houle.
D’autant que les idées ne manquent pas. « On a d’autres projets, signale-t-il, et on mise sur Victo. On veut développer à Victo qui a longtemps représenté 90% de nos affaires. C’est important pour nous. »
L’entreprise que son grand-père a démarrée avant que son père prenne la relève en 1966 dessert tout le Centre-du-Québec, mais fait aussi des affaires du côté de Québec, Trois-Rivières, Shawinigan et Drummondville, entre autres.