Le «jour de la marmotte» à la Résidence Notre-Dame

«Aucune nouvelle offre ne nous a été faite», affirme Michel Héroux, président du Syndicat de la Résidence Chartwell Notre-Dame où le personnel est en grève générale illimitée depuis le 26 janvier.

Selon M. Héroux, la récente rencontre d’une journée du 2 mars entre l’employeur et le Syndicat, en présence d’une conciliatrice, n’a absolument rien donné. «Comme disait notre conseillère syndicale, on avait l’impression d’avoir vécu le jour de la marmotte.»

Les syndiqués poursuivront le piquetage devant la résidence pour aînés du 122, rue Notre-Dame. «On déposera de nouveau nos propositions salariales.»

Le président du Syndicat local rappelle que la convention collective est échue depuis plus d’un an. «On est rendus trop loin pour reculer et nos membres sont motivés», dit-il.

M. Héroux admet que le conflit prend toutes les allures d’une guerre d’usure. Il y a quelques semaines une porte-parole de Chartwell avait confiance que se réglerait le différend avec les employés de Victoriaville étant donné que l’entreprise avait pu conclure avec succès une vingtaine d’autres conventions collectives au cours de la dernière année.

Aucune autre assemblée générale des membres victoriavillois du Syndicat québécois des employés et employés de services (SQEES) affilié à la FTQ n’est prévue au cours prochains jours.

La prochaine rencontre des représentants de l’employeur et du Syndicat est prévue pour le 28 mars.

D’ici là, la soixantaine d’employés syndiqués de la Résidence Chartwell Notre-Dame partagent leur temps entre le piquetage et les services essentiels qu’ils doivent fournir aux 180 locataires du 122, rue Notre-Dame Est.