Le Cégep de Victoriaville reçoit 2,3 M$ pour Inovem

ÉCONOMIE. Le Cégep de Victoriaville a obtenu une subvention de 2,3 millions $ sur cinq ans du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) qui permettra à Inovem d’aller de l’avant.

«C’est un peu comme si on avait un employé, mais sans coffre à outils», a imagé le directeur général du centre de recherche Yves Dessureault.

La grande partie de cette somme servira à la recherche.

«Il faut développer la recherche et nous avons des rapports à réaliser, dont le transfert aux entreprises pour qu’elles puissent intégrer les nouvelles technologies dans leurs opérations industrielles», a expliqué le dg.

L’autre partie servira au rayonnement d’Inovem tel que des séminaires, des formations et de la sensibilisation.

C’est par l’entremise du Programme d’innovation dans les collèges et la communauté – subventions de renforcement de l’innovation du CRSNG que le Cégep de Victoriaville s’est vu octroyer cette subvention.

M. Dessureault a mentionné que cette demande avait débuté il y a près de deux ans.

«Dans la réorientation du centre, il y avait beaucoup de techniques, mais pas beaucoup de recherches. Donc, cette somme arrive dans un bon moment», a-t-il expliqué.

L’une des priorités du Cégep est de soutenir les activités de recherche, et ce, principalement dans ses trois Centres collégiaux de transfert de technologique (INOVEM, CISA, CETAB+).

«On va être capable de commencer à se développer et c’est assez d’argent pour avoir quelque chose de bien organisé qui va produire des résultats», a-t-il ajouté.

Huit employés y travaillent et M. Dessureault croit que ce nombre pourrait bien augmenter à la suite de cette somme d’argent.

Peut-être plus d’argent

Le dg espère que cette bonne nouvelle fera boule de neige.

«Il va peut-être y avoir d’autres industriels qui vont se montrer intéressés et vont nous demander de régler leur problématique. En étant dans cet axe de développement, on pourra élargir ce projet avec l’argent qui sera ajouté pour couvrir son besoin à lui. On aura une masse critique qui pourra nous permettre d’en couvrir plus large.»