Le 180e anniversaire de constitution souligné à Plessisville

PLESSISVILLE. La Ville de Plessisville a souligné, hier soir, par une cérémonie bien sobre son 180e anniversaire de constitution.

Pour l’occasion, ses employés et la population avaient été invités à venir rencontrer le conseil municipal à l’hôtel de ville et à déguster un morceau de gâteau pour souligner cet anniversaire.

«180 ans pour une ville, ce n’est pas rien et nous trouvions qu’il s’agissait d’une belle occasion pour se souvenir d’où l’on vient», a indiqué le maire de la Ville de Plessisville, Mario Fortin.

L’arrivée des premiers défricheurs

Sur le site Internet de la Ville de Plessisville, on apprend d’ailleurs que Plessisville est la plus ancienne municipalité de la grande région des Bois-Francs et qu’historiquement, c’est à l’automne de l’année 1835 que Jean-Baptiste Lafond et son fils arrivèrent à Somerset et qu’ils y découvrirent des forêts majestueuses nourries par un sol riche et fertile propice à leur installation.

Rapidement, à l’image de Jean-Baptiste, un grand nombre de colons vinrent défricher des terres dans l’espoir d’exploiter le potentiel agricole de cette vaste région. En moins de dix ans, la petite communauté croît de façon remarquable. Vers 1845, Somerset compte 143 habitants et, en 1848, il est déjà possible d’emprunter le chemin provincial pour se rendre à Québec. Quelques années plus tard, en 1854, il deviendra également possible de voyager par le chemin de fer Le Grand Tronc.

Incorporation de la municipalité

C’est finalement au cours de l’année 1855 que le village de Somerset fut incorporé en municipalité de Plessisville et son premier maire fut le sénateur Charles Cormier.

Dans le document tiré du site Internet, on peut également lire que 30 ans après son inauguration, soit le 16 mai 1885, la jeune bourgade fut durement ébranlée par un incendie majeur qui rasa l’église, le presbytère, la fonderie ainsi que 60 maisons. Malgré tout, les habitants continuèrent de travailler avec acharnement pour contribuer au développement de leur municipalité.

En 1928, la Coopérative des producteurs de sucre d’érable du Québec choisit Plessisville pour y implanter sa première usine de transformation.

Combiner à une activité industrielle déjà présente depuis la fin du 19e siècle, ce fut un moment capital dans l’histoire de cette municipalité qui, d’abord vouée à l’exploitation agricole, sut organiser judicieusement sa croissance économique pour entrer solidement dans l’ère industrielle.