L’autonomie sur un plateau… de fromage
La troisième vente de fromage de la fondation Le Pont vers l’autonomie est lancée. Cette année encore, les enseignants et les élèves du programme de vente-conseil du Centre de formation Vision 2020 collaborent et souhaitent atteindre l’objectif fixé à 25 000 $.
C’est en présence de Véronique Plourde, bénéficiaire d’un bras robotisé offert par la fondation, que le lancement de la campagne intitulée «L’autonomie sur un plateau» a eu lieu. Cette année encore, les gens et les entreprises seront sollicités afin de réserver leur boîte de fromages à 25 $ et ainsi contribuer à cette fondation qui, jusqu’à maintenant, a offert à 10 personnes un bras robotisé.
En plus de participer à une bonne cause, les gens pourront déguster des fromages de la région. En effet, le panier est constitué de Louis d’or, de Laliberté, de la Religieuse et du Brie paysan, tous faits à la fromagerie du Presbytère de Sainte-Élisabeth-de-Warwick.
Ces paniers seront vendus par les élèves du programme vente-conseil. Ceux-ci ont choisi la cause et ont bien l’intention de battre la performance de la classe de l’an dernier. D’ailleurs, des heures de cours seront réservées pour leur permettre d’aller vendre ce produit. Ils ont ainsi la chance de mettre leur apprentissage en pratique avec un véritable produit. Et ils sont très motivés à dépasser l’objectif pour faire mieux que leurs prédécesseurs. En plus, si 90% de l’argent recueilli va à la fondation, un 10% est réservé aux activités étudiantes.
Aussi, tous les samedis de novembre, les étudiants et bénévoles seront chez Métro Plus de Victoriaville pour prendre les réservations. On peut aussi le faire par Internet via le site de socio financement (soyezlepont.com)
Cette année, la présidence d’honneur de cette activité est assurée par Gaétane et Pascale Ramsay, associées chez Pellerin Aubert Ramsay Provencher. «Nous sommes associés à la fondation depuis plusieurs années et sa mission nous interpelle vraiment», a indiqué Gaétane Ramsay.
Quant au président de la fondation, Samuel Fleurent, il est encore une fois heureux que des élèves de son ancien programme d’études participent à l’organisme qu’il a mis sur pied il y a quelques années, initialement pour venir en aide à son frère.
Des bras pour l’autonomie
Véronique Plourde a son bras robotisé depuis presque une année maintenant. Elle a appris à s’en servir et n’a pas hésité à dire que ça avait changé plusieurs petites choses dans sa vie. «Ce que j’aime le plus avec mon bras, c’est de manger un cornet de crème glacée» a-t-elle confié.
Elle a aussi réussi à prendre le plateau de fromages et en a offert aux élèves et présidentes d’honneur. Sans son bras robotisé, cela lui aurait été impossible.