La vente de l’ancienne caisse rapporte 30 000 $ à Saint-Norbert

AFFAIRES. Pas sitôt vendue que la Caisse des Deux-Cantons de Saint-Norbert-d’Arthabaska a été convertie en garderie privée. Les bénéfices de 30 000 $ qu’a réalisés la Caisse Desjardins des Bois-Francs ont été versés à la Municipalité… qui sait bien ce qu’elle en fera.

L’annonce du versement de 30 000 $ à la Municipalité a fait l’objet d’une conférence de presse au cours de laquelle le directeur général de la Caisse Desjardins des Bois-Francs, Benoît Bélanger a campé le contexte.

Dans tous les milieux où la Caisse a fermé ou transformé son centre de services, elle tenait à soutenir des projets dans la communauté, voulant y rester «présente» d’une autre manière.

Là où la Municipalité ne voulait pas du centre de services, la Caisse le vendait et versait à la Municipalité le profit réalisé.

À Saint-Norbert, la Municipalité n’avait pas besoin de l’édifice du centre de services fermé depuis juin 2014.

Elle a d’abord profité d’un don de 50 000 $ de la Caisse qu’elle a utilisé pour aménager un nouveau terrain de soccer.

Le maire Alain Tourigny et la directrice générale de la Municipalité Linda Trottier ont expliqué que cette somme additionnelle de 30 000 $ participera à financer un projet à plusieurs volets, nécessitant un investissement total de 350 000 $.

Pour patineurs et cyclistes

Le projet consiste à démolir et à construire un nouveau vestiaire tout près de la patinoire, à aménager une halte pour les nombreux cyclistes qui s’attardent à Saint-Norbert (à l’angle des rues Prince et des Loisirs), à se doter d’un panneau numérique pour y faire défiler des informations aux citoyens. Enfin, on pavera les abords «raboteux» de certaines installations de loisir de la Municipalité.

Profitant de la présence d’Annie Tardif, attachée politique du député fédéral Alain Rayes, la Municipalité a remis sa demande de subvention au programme Infrastructures Canada 150.

La Municipalité attendra la réponse d’Ottawa avant d’engager de l’argent dans ses projets. Et selon la somme obtenue, le conseil verra ensuite si elle puise la différence dans ses surplus ou si elle profite d’un prêt sans intérêts de la Caisse Desjardins des Bois-Francs.

Certaines municipalités, comme Sainte-Eulalie, Saint-Albert et Tingwick, ont ainsi profité de cette offre de l’institution financière après la fermeture de leur centre de services.

Benoît Bélanger a indiqué que des sept municipalités où la Caisse avait fermé ou modifié son centre de services, il n’y avait qu’un seul endroit où l’édifice n’avait pas encore trouvé preneur et c’est à Saint-Valère.

Et on saura vendredi (8 juillet) comment Sainte-Clotilde-de-Horton utilisera l’argent que lui lègue la Caisse Desjardins des Bois-Francs. À cet endroit, l’ancien centre de services abrite désormais une clinique d’orthothérapie.

Là où la Caisse s’est aussi retirée

À Tingwick, la Municipalité a acquis le bâtiment pour y aménager une garderie.

À Sainte-Eulalie, on a utilisé l’argent de la Caisse pour développer un nouveau secteur résidentiel.

À Chesterville, la Municipalité a récupéré le bâtiment du centre de services de la Caisse pour y installer son centre administratif et sa salle du conseil.

Saint-Albert a également converti le bâtiment de la Caisse pour y loger son bureau municipal.

À Ham-Nord, la Caisse maintient son centre de services, mais ne l’occupe que partiellement, la Municipalité travaillant à y faire cohabiter une clinique médicale.

Les projets sont à venir à Saint-Valère et à Sainte-Clotilde.