La reconnaissance régionale au cœur de la campagne d’Éric Lefebvre
«Le Centre-du-Québec et Arthabaska-L’Érable doivent être pleinement reconnus», a lancé le candidat de la Coalition avenir Québec (CAQ), Éric Lefebvre, lors de son passage à Plessisville dans la capitale mondiale de l’érable, vendredi, pour dévoiler ses engagements pour le comté d’Arthabaska en prévision de l’élection partielle du 5 décembre prochain.
Le candidat caquiste était accompagné pour l’occasion de ses collègues et députés de Drummond-Bois-Francs et de Granby, Sébastien Schneeberger et François Bonnardel.
M. Lefebvre a annoncé que la reconnaissance régionale sera l’un des enjeux principaux de sa campagne. «Le gouvernement libéral ne reconnaît pas notre région. Il a fermé la porte à un Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) pour le Centre-du-Québec ce qui veut dire que les décisions en santé vont être prises loin de chez nous en Mauricie, une région pour laquelle nous n’avons aucune affinité. Pour moi, c’est inacceptable.»
«Le transfert d’expertise, comme celui prévu par la centralisation de toutes les analyses par Optilab à Trois-Rivières, en est un bel exemple», poursuit M. Lefebvre. «Cela entraînera une diminution des services de proximité et pourrait avoir des conséquences graves sur la santé de nos concitoyens. C’est complètement ridicule que des prélèvements effectués à Plessisville soient ensuite transférés à Victoriaville puis à Trois-Rivières avec tous les risques (délais trop longs, perte des prélèvements) que cela comporte. Je m’engage au cours des deux prochaines années à mettre de la pression sur le gouvernement libéral pour qu’il redonne à la région Centre-du-Québec ce qu’elle mérite.»
Selon M. Lefebvre, le Centre-du-Québec, étant une région à part entière, doit également être une région sociosanitaire. «Le Centre-du-Québec n’est pas une succursale d’une autre région.»
La reconnaissance de L’Érable
Pour cette première conférence de presse depuis le déclenchement de l’élection complémentaire, le candidat caquiste a choisi de la faire à Plessisville pour bien marquer son intention d’ouvrir un bureau de circonscription dans cette ville. Le but est de bien servir les citoyens de la MRC de L’Érable, de renforcer l’esprit d’appartenance et de resserrer davantage les liens serrés entre les deux pôles.
Après consultation avec les élus des deux MRC, M. Lefebvre propose que, dans le futur, le nom de la circonscription soit Arthabaska-L’Érable. «C’est la moindre des choses que de reconnaître la particularité régionale de L’Érable dans le nom du comté», a-t-il soutenu précisant que la réception des élus avait été excellente.
L’agriculture, l’économie et l’Hôtel-Dieu
Plusieurs autres enjeux tels une baisse d’impôt de 1000 $ par famille, les services offerts à nos aînés et la relève agricole seront mis de l’avant durant la campagne.
Bien entendu, Éric Lefebvre a rappelé qu’il talonnera le gouvernement pour s’assurer que sa troisième promesse d’agrandissement de l’Hôtel-Dieu ne soit pas qu’une annonce électoraliste pour acheter des votes. «On est loin de la coupe aux lèvres alors qu’on parle encore d’un projet à l’étude et d’une pelletée de terre pas avant cinq ou sept ans.»
Le député de Drummond-Bois-Francs, Sébastien Schneeberger, a souligné pour sa part que M. Lefebvre était déjà une personnalité reconnue pour s’impliquer dans sa communauté ce qui ne peut qu’être gagnant pour les citoyens d’Arthabaska-Érable.
Pour sa part, le député de Granby, François Bonnardel, n’a pu s’empêcher de réagir au reportage troublant de l’émission Enquête. «Cette magouille libérale doit cesser et nous demandons (CAQ) un arrêt complet du financement public du Parti libéral du Québec (PLQ) le temps que le Directeur général des élections fasse la lumière complète dans ce dossier. Il n’y a rien qui nous confirme aujourd’hui que le PLQ dans Athabaska ne fait pas campagne avec de l’argent sale qui a été collecté illégalement», a-t-il conclu.