La Fromagerie Victoria investit 1 million $

La cuisine «industrielle» que s’apprête à créer la Fromagerie Victoria à la Grande Place des Bois-Francs et les nouveaux aménagements qu’elle inaugurera l’été prochain à sa maison-mère de la rue de l’Aqueduc nécessiteront des investissements de 1 million $ à l’entreprise.

C’est ce que révèle le président Marc-André Gosselin, joint mardi, au lendemain de la séance ordinaire du conseil municipal.

De la Ville de Victoriaville, on a appris la nouvelle de la création d’une cuisine à la Grande Place des Bois-Francs, le conseil municipal ayant donné le premier feu vert au projet.

Marc-André Gosselin explique que ce projet mijotait depuis longtemps à la Fromagerie. Il avait d’abord été refusé par la Ville, parce qu’elle considérait qu’une cuisine «industrielle» devrait s’implanter dans une zone industrielle.

L’arrivée de Martin Sévégny à la barre du centre commercial et ses arguments auraient incité la Ville à revenir sur sa décision, la cuisine ne représentant pas une industrie aussi lourde qu’une aciérie, note M. Gosselin.

L’implantation d’un tel lieu s’imposait pour la Fromagerie Victoria qui, par ses franchises, prend de plus en plus d’expansion, explique M. Gosselin.

Confinée dans son site de la rue de l’Aqueduc, la Fromagerie a examiné plusieurs options, ne pouvant suffisamment s’agrandir pour abriter une plus grande cuisine. Le maire André Bellavance s’est réjoui publiquement du choix de la Fromagerie de se maintenir à Victoriaville.

«Oui, on aurait pu loger à Warwick. Princeville et Plessisville souhaitaient aussi nous accueillir», confie le président.

La nouvelle cuisine s’installera derrière la Grande Place dans ce qui a été un entrepôt situé vis-à-vis l’ancien magasin Hart.

Ouverture à la fin de l’hiver

Elle devrait être opérationnelle à la fin de février ou au début de mars.

Cinq ou six personnes y travailleront pour cuisiner les plats au menu des franchises de la Fromagerie, celle de Warwick et, prochainement, celle de Lévis (avant Noël espère-t-on). Trois autres franchises auraient aussi été vendues, M. Gosselin ne voulant pas identifier pour le moment les villes où la bannière victoriavilloise s’étalera.

La cuisine de la Grande Place sera dotée d’un comptoir où la clientèle du centre commercial pourra se procurer des plats congelés, des mets prêts-à-manger (lasagnes, pâtés, bœuf bourguignon, tartes, etc.).

Par ses nouvelles installations, la Fromagerie s’ouvre également une porte vers les comptoirs des supermarchés, un nouveau créneau de l’entreprise, précise encore le président.

L’existence de cette cuisine à la Grande Place ne modifiera en rien les activités culinaires des établissements corporatifs de l’entreprise, dans ses deux restos victoriavillois, ainsi que dans celui qu’elle exploite à Saint-Nicolas.

D’ailleurs, dit encore M. Gosselin, à court terme, la cuisine de la Grande Place ne créera qu’un ou deux emplois. «Pour tout de suite, on ne croit pas créer beaucoup de nouveaux emplois. Il s’agira plutôt d’y transférer quelques-uns de nos actuels employés.»

Uniquement avec ses trois établissements corporatifs, la Fromagerie Victoria fait travailler quelque 200 personnes.

Du nouveau rue de l’Aqueduc

Propriété d’une quinzaine d’actionnaires, la Fromagerie Victoria entreprendra toute une série de réaménagements autour de sa maison-mère.

Dès que s’amorcera la nouvelle saison de crème glacée, l’établissement aura modifié sa configuration afin d’offrir une aire de jeux pour les enfants, construit une terrasse quatre saisons, aménagé une nouvelle entrée et réaménagé son bar laitier.