La famille gagnante d’un lot de 37,5 M $ ne veut rien changer à sa vie
Un nouvel ordinateur et une paire de souliers.
Voilà, pour le moment, l’étendue des dépenses qu’entendent faire les gagnants du gros lot de 37,5 millions $ au Loto Max du 30 septembre dernier, soit quatre membres d’une même famille de l’arrondissement LaSalle, à Montréal.
Patrick Lamothe, sa conjointe Johanne Leblond, le père de celle-ci, Guy Leblond, et leur fils, Yannick Lamothe-Leblond, ont expliqué, mardi lors d’une rencontre avec les médias au quartier général de Loto-Québec, qu’ils n’avaient aucune intention de changer leurs vies à la suite de ce gain.
«On a chacun nos rêves, mais on est des gens qui ne veulent pas que la vie change», a simplement expliqué Johanne Leblond.
«La seule chose qui change, dans le fond, c’est qu’on ne va plus travailler par obligation, mais parce qu’on aime ce qu’on fait», a renchéri Patrick Lamothe, qui a d’ailleurs précisé que sa conjointe et lui-même étaient allés travailler la veille, lundi, comme si de rien n’était.
Patrick Lamothe est dans le domaine de l’ingénierie et sa conjointe oeuvre dans une maison de personnes retraitées.
M. Lamothe a même reconnu qu’il avait toujours cru qu’il cesserait de travailler s’il devait un jour remporter un gros lot, mais que cette idée n’avait pas résisté à l’épreuve de la réalité. «Je n’ai vraiment pas le goût d’arrêter de travailler», a-t-il dit.
«On est trop jeunes. La retraite va peut-être venir plus tôt, mais pour le moment on va continuer de travailler», a ajouté Mme Leblond.
Le patriarche Guy Leblond, pour sa part, est à la retraite, mais il est demeuré tout aussi terre-à-terre que sa fille et son gendre, indiquant que son budget pour l’année en cours était déjà fait et qu’il ne dérogerait pas pour l’instant de son plan, qui est de s’assurer de régler, en 2017, ses impôts de 2016. «Mon budget et le bilan que j’en ai fait va tout être réglé et ce que j’ai gagné est placé. J’ai des rêves», a-t-il toutefois ajouté.
Les quatre gagnants ont quand même tous dit avoir «des rêves,», sans donner davantage de précisions.
«Il va y avoir des placements, puis on va pouvoir décider ce qu’on va faire avec. Peut-être une maison. On verra», a dit Johanne Leblond.
Interrogée quant à d’éventuelles appréhensions liées aux inévitables profiteurs qui se profilent autour de gagnants de sommes importantes, elle s’est contentée de répondre: «Je ne veux pas y penser. Je suis bien entourée, j’ai des bons amis, j’ai une bonne famille. Je vais y aller au jour le jour.»
«J’aimerais ça qu’on puisse conserver notre vie privée le plus possible», a conclu Patrick Lamothe.