La campagne «du gros bon sens» pour le libéral Luc Dastous

La campagne électorale qui s’achève dans Arthabaska, le candidat du Parti libéral du Québec (PLQ), Luc Dastous, la qualifie de campagne «du gros bon sens» tenue dans le contexte particulier que l’on sait.

Dans une entrevue accordée en fin de journée, mercredi au www.lanouvelle.net, le candidat Dastous affirme être le mieux placé parmi les neuf candidats pour représenter la circonscription d’Arthabaska au lendemain du scrutin du 5 décembre. «Au final, dit-il, les gens, en votant dans l’isoloir, vont penser à leurs enfants, leur famille, aux aînés, à la santé, à leur emploi, à ce qui les préoccupe, tout en se demandant qui, pour eux, peut faire la différence dans la région? Qui peut changer les choses?»

Luc Dastous estime être le seul qui peut vraiment agir et faire la différence dans la vie des gens. «Parce que j’ai les connaissances, le réseau de contacts et c’est mon parti qui est au pouvoir pour les 22 mois à venir», souligne-t-il. Au sujet de ces récents échos de scandale ayant ébranlé le gouvernement libéral, le candidat ne croit pas que cela puisse influencer la décision des électeurs du comté. «On ne fait pas un bilan du gouvernement, note-t-il. Les gens d’ici, dans Arthabaska, votent beaucoup pour l’individu, comme ils l’ont fait pour Sylvie Roy, Jacques Baril et André Fortin.»

Le candidat libéral avance que la population d’ici se reconnaît dans sa personnalité, dans ce qu’il est, un gars du coin, un gars persévérant. «J’ai eu beaucoup de plaisir à rencontrer les gens et cela s’est reflété dans chacune des salles où je suis allé», confie-t-il.

Une campagne de terrain

Luc Dastous n’a pas fait mentir ces mots du ministre Laurent Lessard «Dastous partout» prononcés lors de l’ouverture de son local électoral. «Je suis un gars de terrain, j’y ai été très présent, partout. J’ai même visité certains villages deux fois, un autre jusqu’à quatre occasions.»

Un rythme de campagne rapide, reconnaît-il, mais non pas essoufflant. «Une campagne constitue une opportunité de rencontrer les gens dans leur milieu, dans les entreprises, les organismes communautaires, les fermes et de recueillir leurs enjeux, leurs préoccupations, de savoir quels dossiers ils veulent voir défendre à Québec», souligne le candidat du PLQ.

Dans le secteur de L’Érable, un élément, selon lui, a surgi de nombreuses fois : le dossier de la radiologie. «C’était majeur pour la région, les gens m’en parlaient beaucoup. Ils étaient déçus. J’ai pris la balle au bond et je me suis arrangé. Il était primordial de régler le dossier avant même la fin de l’élection», précise-t-il, tout en notant également le dénouement du dossier de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska. «Mes deux enjeux majeurs réalisés en santé. Une moyenne de .1000 au bâton. Quand même pas rien», exprime-t-il.

Luc Dastous a aussi fait siens les enjeux de l’élargissement des routes 112 et 955, tout comme les organismes communautaires qui «ont besoin d’un député présent pour eux, à l’écoute et qui peut porter leurs revendications». Le candidat libéral dit avoir à cœur également les dossiers d’agriculture et d’acériculture. «Le ministre Pierre Paradis est même venu. Quand on l’appelle, il vient. Ça sécurise notre monde. Ainsi, fait valoir Luc Dastous, d’avoir un député du côté du gouvernement permet ces contacts, permet d’aller chercher un ministre et de l’amener sur le terrain pour lui présenter la réalité dans la région.»

De nombreux ministres ont fait une halte dans la circonscription, manifestant leur appui à leur candidat, ce qui réjouit Luc Dastous. «Ils sont presque tous passés. Cela permet de remettre à jour tous les dossiers de la région, d’en dépoussiérer certains et de sensibiliser chacun des élus à la réalité de notre région», plaide-t-il.

Luc Dastous dit avoir reçu un accueil exceptionnel, vécu certaines anecdotes, comme cette dame l’interrogeant sur l’amour ou ce garagiste lui affirmant qu’il était le seul candidat, en 40 ans, à s’arrêter à son garage.

Le candidat avoue trouver bien sensée l’image de la 6/49 évoquée par un citoyen. «Il m’a dit : si je connais les numéros gagnants, je serais bien fou de ne pas les prendre. Cette image parle. Moi, ce que j’offre, mentionne Luc Dastous, c’est un député au gouvernement.»

Le candidat invite la population à lui faire confiance pour les prochains mois. «Il me reste 22 mois pour démontrer aux citoyens comment je suis bon. Ce n’est pas compliqué, ils me sanctionneront à la prochaine élection si je n’ai pas livré, si je n’ai pas été présent, si je n’ai pas été un bon député. Je leur demande de me faire confiance, j’ai une bonne oreille au conseil des ministres contrairement aux autres candidats», termine-t-il en saluant son équipe passionnée, dévouée corps et âme. «Comme je veux être, travailler corps et âme à servir les citoyens, à travailler fort pour eux», conclut-il.