«J’aime ça des gars comme Éric!» – François Legault
Dans Arthabaska, la campagne électorale est quasi déclenchée alors que le candidat de la Coalition avenir Québec (CAQ), Éric Lefebvre, a réuni un peu plus de 200 partisans dans son local électoral situé au 320, rue Notre-Dame Est (ancien Christophe). «J’aime ça des gars comme Éric, je le veux à l’Assemblée nationale», a déclaré le chef de la CAQ, François Legault.
En saluant ses partisans, le candidat Lefebvre leur a déjà donné un rendez-vous pour le 14 novembre, date plausible pour la tenue des élections partielles, dont celle dans Arthabaska, a renchéri M. Legault.
Ce dernier a fait l’éloge du candidat Lefebvre, tant pour ses engagements dans la communauté que pour son parcours d’entrepreneur.
«Lorsqu’on l’a rencontré, mon épouse et moi, on s’est dit que, oui, c’est lui qu’on veut, c’est une machine, il est là pour les bonnes raisons.»
En entrevue, le chef de la CAQ n’a pas caché qu’il avait consulté le député fédéral Alain Rayes pour en savoir davantage sur Éric Lefebvre. «Il nous a dit que c’était une bonne idée!»
Outre les réinvestissements en éducation, un devoir et une priorité pour la CAQ, «il nous manque d’entrepreneurs», a soutenu M. Legault. «Il faut oser chouchouter nos entrepreneurs» pour rebâtir le Québec. Voilà pourquoi il espère que les électeurs d’Arthabaska lui envoient un homme comme Éric Lefebvre.
François Legault a également soutenu qu’Éric Lefebvre serait en mesure de succéder à Sylvie Roy. «Pour succéder à Sylvie, ça prenait quelqu’un de combatif, quelqu’un qui se tient debout.»
Ni M. Legault, ni M. Lefebvre ne croient que la décision de la députée Roy de quitter la CAQ à l’été 2015 ait pu entacher la réputation de la formation politique. «Arthabaska est caquiste, soutient le chef Legault, le Centre-du-Québec l’est aussi.»
Le candidat Lefebvre dit qu’il mène campagne depuis au moins trois semaines, ayant entièrement confié les rênes de son entreprise (Chevrons Vigneault) à son adjointe.
Il a profité de l’occasion pour présenter tous les membres de son équipe «de rêve», d’ex-collègues du conseil municipal de Victoriaville en faisant partie. Les ex-conseillers municipaux Jacques Gagnon, Donald Dumont, Bertrand Lambert travaillent à ses côtés, ainsi que les actuels conseillers Denis Morin et Alexandre Côté, ce dernier étant responsable de l’aile jeunesse. Le maire de Saint-Rosaire, Harold Poisson, les Clermont Paquet et Jean Marcotte lui ont publiquement donné leur appui, de même que des artistes comme Alain François et Jérôme Grenier. Dans la salle figurait aussi le conseiller stratégique Claude Raymond, celui qu’Alain Rayes appelait son «sage». «Je le consulte fréquemment», a indiqué M. Lefebvre.
«Cette fois sera la bonne mon chum!», a dit le comptable Jean Marcotte faisant allusion aux deux défaites d’Éric Lefebvre, au scrutin fédéral de 2008, puis à la mairie de Victoriaville en 2009.
Le candidat Lefebvre dit que seule la CAQ, en 2018, pourra déloger le Parti libéral. Un vote pour la CAQ, a-t-il poursuivi, c’est un vote pour l’agrandissement de l’hôpital (engagement non tenu par le Parti libéral, a-t-il précisé), pour la réduction des impôts des familles, pour favoriser l’entrepreneuriat, pour maintenir une agriculture forte.