Jacques Daigle pourra compter sur le soutien de Jacques Baril

Profitant de son passage à Victoriaville et sa région dimanche, le chef du Parti québécois, Jean-François Lisée, a fait savoir que l’ancien député Jacques Baril sera dans l’entourage de Jacques Daigle. Ce dernier est candidat péquiste dans Arthabaska en vue de l’élection partielle du 5 décembre.

«Je lui ai parlé pendant qu’on était à la recherche d’un candidat et il veut qu’on reprenne le comté. C’est sûr qu’on va le voir à ses côtés», a soutenu M. Lisée. M. Baril a été le dernier péquiste à être élu dans Arthabaska, et ce, en 2003.

Quelques minutes avant l’entrevue avec le www.lanouvelle.net, M. Lisée et M. Daigle se sont serré la pince pour la première fois depuis le déclenchement des élections.

Bien qu’il soit son homme de confiance dans le comté d’Arthabaska, c’était la première fois que le chef du parti et que M. Daigle se rencontraient. Les deux hommes ont échangé à maintes reprises au téléphone lors des dernières semaines, sans toutefois se rencontrer.

«Il est beaucoup plus grand que je le pensais», a lancé à la blague M. Lisée. Celui-ci a mentionné que les années d’enseignement de M. Daigle ont été un facteur lors de sa nomination en tant que candidat. Professeur au niveau collégial depuis un peu plus de 30 ans et siégeant à la Commission scolaire des Bois-Francs depuis le début des années 2000, Jacques Daigle a fait savoir que l’éducation sera l’une de ses priorités.

«Le gouvernement libéral a pris la décision de sabrer dans l’éducation et, pour eux, les cégeps régionaux ne sont pas si importants. C’est le contraire. Avec M. Daigle, on a une personne qui a les valeurs et les priorités à la bonne place», a louangé le chef du PQ.

«Depuis 10 ans qu’il y a des coupures et il faut rétablir des choses [dans le domaine de l’éducation] ainsi qu’en faire une priorité. C’est important dans un milieu régional», a-t-il renchéri.

Il a également dit quelques mots à propos du réservoir Beaudet. «Actuellement, il existe des programmes pour les usines de traitement d’eau, mais pas pour l’approvisionnement en eau pour les citoyens. Il va falloir agir pour que ce dossier trouve sa place au niveau provincial», a-t-il expliqué. En terminant, il a mentionné «qu’on était une région de PME et qu’il fallait faciliter leur vie.»