Investissement historique de 40 M $ à l’usine Smurfit Westrock de Warwick
L’entreprise Smurfit Westrock de Warwick, la plus grande entreprise d’emballage alimentaire en Amérique du Nord avec près de 500 employés, investit pas moins de 40 M $ dans ses installations de la rue Saint-Louis.
« Notre projet va s’échelonner sur 16 mois avec un agrandissement de 70 000 pieds carrés qui débutera sous peu. Nous posséderons à l’acquisition d’une nouvelle ligne de production grand format entièrement robotisée et automatisée à la fine pointe de la technologie. De plus, on ajoutera de l’espace d’entreposage de matières premières et de produits finis qui permettra de supporter notre belle croissance », a fait savoir le directeur général de l’usine, Pascal Marcoux.
Le projet permettra la création d’environ 25 emplois d’ici trois ans, dont une dizaine de postes disponibles dès maintenant.
« Cet investissement majeur témoigne de notre engagement à soutenir l’économie globale de la région, à créer de nouvelles opportunités d’emplois et à assurer une pérennité de l’usine à long terme », a souligné le directeur général, tout en précisant que plus de 16 M $, soit 40% de l’investissement, seront investis auprès de partenaires locaux.
Par ailleurs, la signature récente d’une nouvelle convention collective de 10 ans, en vigueur jusqu’en 2035, a contribué à la réalisation du projet. « Cette convention renforce notre engagement à offrir des conditions de travail stables et équitables à tous nos employés. L’entente fut un élément-clé de cet investissement stratégique », a fait valoir Pascal Marcoux tout en remerciant l’ensemble des employés de leur confiance. « Nous sommes en mesure d’offrir une stabilité et une paix d’esprit tant aux clients qu’aux investisseurs », a-t-il confié.
Ce nouvel investissement s’ajoute à ceux effectués dans le passé. Au cours des cinq dernières années, plus de 30 M $ ont été investis dans les équipements à l’usine de Warwick pour augmenter sa capacité de production et améliorer son empreinte environnementale.
« À l’usine de Warwick, 60% de notre production est faite à partir de carton entièrement recyclé et plus de 98% de nos produits sont recyclables. Ceci témoigne de notre volonté de remplacer des matériaux non recyclables par des solutions respectueuses pour l’environnement », a soutenu Pascal Marcoux.
Investissement historique
Cet investissement de 40 M $ constitue l’un des plus importants à ce jour, aux dires du vice-président opérations pour le Canada de Smurfit Westrock, Guy Page. « Cet investissement, il est pleinement mérité. Ici, on investit dans une usine qui mérite vraiment l’investissement. Warwick est le chef de file non seulement au Québec, au Canada, mais aussi en Amérique du Nord dans l’emballage alimentaire ou autre. L’entreprise est reconnue dans l’industrie, non seulement comme un chef de file, mais aussi comme un fier compétiteur », a-t-il signalé.
Il est facile d’investir à Warwick en raison de la crédibilité de l’entreprise bâtie au fil des ans par tant de gens, a-t-il énoncé. « On suit aujourd’hui les traces des bâtisseurs, il ne faut pas oublier notre passé. C’est facile pour moi de venir, facile de supporter les projets pour l’usine de Warwick quand on sait que les objectifs de profitabilité et de rentabilité seront atteints et dépassés. C’est facile avec une telle crédibilité de présenter à la corporation un projet de 40 M $. De plus, une convention collective de 10 ans, c’est rare dans les entreprises. Ça nous aide énormément, ça rend le travail facile quand on présente des projets », a indiqué M. Page.
Un maire heureux
Présent lors de cette importante annonce, le maire de Warwick, Diego Scalzo s’est réjoui de pareil projet. « De mémoire, je ne me souviens pas d’un montant aussi important. Smurfit Westrock est le plus gros employeur à Warwick et le quatrième en importance dans la région, je pense. Ça vient consolider une entreprise majeure dans la communauté. Nous sommes très fiers de voir l’entreprise croire en Warwick, en ses dirigeants et en son personnel. On a parlé de paix sociale. On sent une fierté des gens de Warwick envers ses entreprises. L’entrepreneuriat constitue une valeur importante », a-t-il exprimé tout en félicitant les dirigeants et tout le personnel pour cet important projet. « Merci également, a-t-il ajouté, aux employés du passé qui ont contribué à cette histoire à succès dans notre communauté, félicitations! Merci à la communauté, aux gens qui sont fiers de cette entreprise. Pour eux, ça fait partie de leur patrimoine et de leur tissu urbain. »
Le maire Scalzo a terminé en insistant sur l’importance pour la Ville de s’assurer d’un environnement favorable au développement des entreprises. « Des projets de la sorte, n’hésitez pas à en faire d’autres, on est toujours ouvert », a-t-il conclu.
Un peu d’histoire et une fusion récente
L’usine warwickoise existe dans le paysage depuis 1931. « Tout a commencé avec la famille Ling il y a presque 100 ans maintenant, a rappelé le directeur général Pascal Marcoux. Et aujourd’hui, on marque l’histoire puisqu’il s’agit du plus gros projet jamais réalisé à notre usine et un des plus gros dans la région de Warwick. »
Une récente fusion survenue le 8 juillet a créé Smurfit Westrock, une nouvelle entreprise. « Un nouveau leader mondial dans le domaine de l’emballage durable.
Cette fusion marque un tournant décisif dans notre mission de fournir des solutions d’emballage innovantes. L’entreprise possède plus de 500 usines de production et 63 moulins de carton dans plus de 40 pays », a fait savoir le DG.
« Avec cette fusion, notre chiffre d’affaires est passé de 20 à 34 milliards de dollars américains. Nous sommes devenus la plus grande entreprise d’emballage de la planète », a soutenu Guy Page.
L’entreprise, au cours des cinq dernières années au Québec, a investi plus de 150 M $. « Ce n’est pas négligeable, a-t-il noté. De plus, dans le domaine manufacturier, ces cinq dernières années n’ont pas été les plus faciles avec la COVID et l’après-COVID. Ça a été des moments difficiles, mais on a été capable de maintenir le cap. Mais surtout ces deux dernières années, on a accéléré la cadence dans nos usines de carton plat. »