Inovem : un plus pour les entreprises
« On n’a pas les moyens de ne pas faire appel à Inovem », affirme un représentant de Guitares Boucher, une entreprise de Berthier-sur-Mer, dans une vidéo présentée aux administrateurs du Cégep de Victoriaville réunis pour leur séance de novembre.
Le directeur du Centre d’innovation en ébénisterie et meuble (Inovem), Bernard Lefrançois, y présentait le rapport annuel 2023-2024.
L’apport d’Inovem a permis à Guitares Boucher d’améliorer sa productivité, faisant presque doubler sa capacité de production entre 2019 et 2024. « Comme entrepreneur, aucune entreprise ne peut se permettre de ne pas prendre les services d’Inovem si on veut s’améliorer, grandir et explorer de nouveaux horizons », a exprimé le dirigeant de l’entreprise.
Il s’agit d’un exemple de retombées que peut avoir Inovem, a exposé Bernard Lefrançois aux membres du conseil d’administration.
L’année 2023-2024 pour les clients d’Inovem a été marquée par le ralentissement économique et les enjeux de main-d’œuvre. « Le marché de l’emploi est demeuré tendu pour la main-d’œuvre qualifiée », a souligné le directeur d’Inovem.
Les rapports montrent, selon lui, qu’en matière de productivité, les manufacturiers traînent de la patte derrière l’Ontario et les États-Unis. « C’est une des facettes qu’on essaie de régler, la productivité. Et une des solutions, c’est l’innovation, c’est l’adoption de nouvelles technologies pouvant venir répondre à ces enjeux de productivité », a expliqué Bernard Lefrançois.
Par ailleurs, le directeur d’Inovem a salué l’arrivée de François Therrien en tant qu’agent de liaison. « Il vient nous appuyer, nous aider dans le développement des affaires et nous aider à nous faire connaître. Il va travailler beaucoup sur notre notoriété, car on n’est pas assez connu », a-t-il observé.
Du côté financier, Inovem a veillé à garder ses finances à flot et a généré un léger surplus de 22 000 $. Son actif net non affecté se situe à 600 000 $.
Inovem emploie aussi des étudiants et étudiantes. C’est le cas de Romane Clère, arrivée de France il y a deux ans et qui témoigne de son expérience dans une vidéo présentée aussi par le directeur.
« En arrivant à l’École nationale du meuble et de l’ébénisterie, j’ai découvert le centre de recherche (Inovem) et constaté qu’on cherchait des étudiantes. Ça m’intéressait parce que c’est en lien avec mon domaine d’étude et qu’on voit des choses qu’on ne verrait pas en classe. Ça me permet d’avoir un enseignement plus approfondi et plus personnel », a exprimé celle qui agit aussi comme présidente de l’association étudiante de l’école.