Guy Morin veut donner la parole aux régions

Pierre-Hugues Boisvenu est reconnu pour ses vives prises de position sur la nécessité d’un registre pour les délinquants sexuels et son opposition farouche à l’endroit du registre pour les armes à feu. Le constat de M. Boisvenu à propos de la politique québécoise est clair : le Québec n’a pas un problème de ressources, mais un problème de culture. La solution passe, selon M. Boisvenu, par un gouvernement qui saura mettre les institutions, non pas au service des politiciens et des lobbys, mais au service du citoyen.

M. Boisvenu est catégorique : «Guy fait partie de la solution aux problèmes politiques du Québec. Ce sera un député au service des gens de la campagne, les travailleurs, ces gens qu’on appelle les sans voix. Je pense non seulement que c’est un bon candidat, mais aussi que ce sera un bon député. Avec Guy, le Parti conservateur du Québec a une bonne chance de remporter la circonscription d’Arthabaska».

Guy Morin veut faire passer son message

Guy Morin se réjouit de cet appui, d’autant plus que pour lui, une élection partielle, c’est un bon moment pour faire passer un message. Le message de Guy Morin est limpide : «ce qui m’intéresse, c’est donner la parole aux régions. Donner la parole aux citoyens qui n’ont pas un groupe de pression pour défendre leurs points de vue. Le gouvernement doit cesser de tout centraliser dans les grandes villes au détriment des régions».

Arthabaska : une lutte à trois

Adrien Pouliot, chef du Parti conservateur du Québec, croit aux chances de son candidat. Sur le terrain, ce qu’on voit dans Arthabaska, c’est une lutte à trois entre le Parti conservateur, le Parti libéral et la CAQ. M. Pouliot ajoute que «les gens ont compris qu’il n’avait plus rien à attendre du gouvernement libéral et qu’ils sont déçus de constater que la CAQ n’apporte rien de nouveau. Le Parti conservateur fait la promotion de nouvelles idées, il propose de faire de la politique autrement et ça, ça ne laisse pas les électeurs indifférents».

Un candidat qui est là pour rester

Quand on demande à Guy Morin quel est son plan d’avenir advenant une défaite, celui-ci répond avec un sourire : «Me préparer à l’élection de 2018 dans le comté d’Arthabaska».