Gleason, une valeur ajoutée à notre région
PUBLIREPORTAGE. Les succès économiques sont réalisés en collaboration avec Victoriaville et sa région et la Corporation économique de Victoriaville et sa région.
Classé centre de ski intermédiaire, Gleason a été longtemps considéré comme un secret bien gardé. Après avoir passé près d’une fermeture il y a une trentaine d’années, ce joyau régional connaît depuis un grand succès en majeure partie grâce à de nombreux investissements réalisés au cours des 15 dernières années.
Directrice générale de Gleason depuis 2010, Nadia Pépin est fière de souligner que l’ambiance chaleureuse, le côté rustique, l’accueil du personnel et l’amabilité entre les utilisateurs font de ce centre le lieu où se rassemblent de nombreux adeptes au cours de la saison hivernale.
«Nous avons une clientèle et des partenaires fidèles et fiers de la station. Ils sont devenus nos ambassadeurs», de dire cette passionnée du ski. Après avoir débuté comme préposée aux remontées mécaniques alors qu’elle étudiait en tourisme, elle devient successivement responsable des événements, responsable des communications et directrice adjointe.
Elle se dit attachée à cette montagne et à la grande famille de Gleason. «Tout le monde travaille dans la même direction avec l’objectif de faire profiter de cet endroit aux gens d’ici et de l’extérieur. Nous vivons une belle croissance et tant que je me sentirai utile à l’organisation, j’y serai!», de s’exclamer cette gestionnaire native de Victoriaville.
Bientôt un demi-siècle d’existence
En 1967, 11 citoyens achètent cette terre propriété de la famille Gleason. Les opérations de la station débutent un an plus tard. En 1986, un organisme sans but lucratif est mis sur pied afin de la relancer. Un tournant majeur survient en 1990 avec une campagne de financement jumelée à un soutien gouvernemental permettant d’améliorer les services offerts.
Malgré tout, au cours des saisons suivantes, l’organisme fait face à un manque à gagner. L’homme d’affaires Laurent Lemaire intervient et éponge alors le déficit. Depuis, cet établissement touristique et sportif ne cesse de grandir.
Ainsi, depuis l’an 2000, ce sont 9 millions de dollars qui ont été investis à ce centre. À elle seule, la campagne de financement de 2007 rapporte près de 2 millions de dollars. S’ajoutent à celle-ci des subventions gouvernementales d’un million et demi de dollars.
Le tout dans le cadre de la mise à niveau des infrastructures. Parmi les travaux exécutés, il y a eu l’installation du télésiège quadruple et l’agrandissement du stationnement en 2007, soit une année après le déplacement de la route menant au centre. Le chalet du sommet est bâti en 2009, la piste Pierre-Ling s’ajoute un an plus tard et la zone de glissades Le Tube voit le jour en 2012.
Toujours en mode évolutif, Gleason complète présentement d’autres travaux d’amélioration. Ainsi, pour la nouvelle saison qui débute, le centre bénéficie d’un agrandissement de 1300 pieds carrés du chalet d’accueil incluant le réaménagement de l’espace réservé à la restauration, la construction d’une nouvelle zone de bar «Le Wiski», l’ajout d’un nouveau sous-bois et l’agrandissement de la pente-école Desjardins.
Tout au long de ces années d’investissements, la direction a priorisé l’enneigement des pistes, facteur essentiel au développement de la station considérant les changements climatiques qui affectent la pratique de ces sports d’hiver. «Ce qui est important, c’est d’atteindre environ -4 degrés Celsius pour pouvoir fabriquer de la neige», d’expliquer la gestionnaire. Elle ajoute que le bon entretien des pistes et la qualité de la neige produite sont reconnus par les adeptes. Et même si elle n’est pas présente ou a disparu du sol en milieu urbain, la montagne est généralement bien enneigée.
Gleason, c’est plus que du ski
Il y en a pour tous les goûts à cet endroit. Pour ceux qui s’initient à la pratique du ski, des formations sont offertes sur place. La zone d’apprentissage Gleason, le ZAG, instaurée l’an dernier, représente une nouvelle méthode d’apprentissage sécuritaire provenant des États-Unis. Elle est offerte aux gens de tout âge et se pratique sur la pente-école Desjardins. Le Centre est d’ailleurs l’un des rares au Québec à offrir cette technique.
Pour les personnes qui désirent s’amuser ou se perfectionner, Gleason présente un éventail de disciplines. En plus des 20 pistes de ski alpin, on y retrouve 10 pistes sous-bois, du ski de bosses, le skicross, le boardercross, 7 kilomètres de sentiers de raquettes, des parcs à neige, les 5 pistes de glissades, une boutique de location sous la gestion de Reno & Planète de Victoriaville et une halte-garderie. La randonnée alpine, une nouvelle tendance dans l’industrie du ski, est également offerte depuis peu. Cette activité plus sportive demande un effort physique accentué lors de la montée.
Un impact économique réel
Une douzaine d’employés y travaillent sur une base annuelle. Durant la période intense de décembre à mars, pas moins de 215 personnes y occupent un emploi. La directrice est fière de pouvoir compter sur un personnel stable grâce à un taux de rétention exceptionnel pour une entreprise saisonnière.
Le noyau de la clientèle provient de Victoriaville et sa région. La station est également fréquentée par plusieurs visiteurs provenant de Drummondville, Bécancour et le grand Trois-Rivières. D’autres arrivent même de la métropole québécoise et de sa rive sud. Depuis quelques années, la station rejoint entre 5000 et 5500 abonnés. Le site WEB de la station, www.montgleason.ca, permet aux adeptes de bien connaître les conditions et les services offerts.
D’autres projets à l’horizon
Loin de se contenter des réalisations du passé, le conseil d’administration, présidé par Mylène Laroche, et sa direction générale ont déjà réfléchi à de nouveaux investissements d’ici les vinq prochaines années. Entre autres, on prévoit de bonifier les services incluant l’agrandissement de la boutique. Cette montagne offre encore des possibilités d’ajouter d’autres pistes et on réfléchit à la possibilité d’opter pour des actions qui permettront de rendre accessible cet environnement tout au long de l’année. Gleason a survécu à une période sombre et aujourd’hui la montagne tout aussi accueillante est devenue plus belle, plus attrayante. De quoi réjouir les adeptes actuels et ceux de demain.