Gaz de schiste : déception

VICTORIAVILLE. «C’est très décevant!», a lâché Nathalie Turgeon, porte-parole du Comité citoyen gaz de schiste à la suite des réponses qu’elle a reçues du conseil des maires de la MRC d’Arthabaska.

Elle aurait souhaité que la MRC manifeste sa présence à une réunion convoquée samedi matin (20 septembre) par le chercheur et docteur en droit Richard Langelier pour traiter, avec les élus municipaux, du nouveau règlement du gouvernement du Québec en matière de protection de l’eau.

Elle a rappelé au conseil des maires que le règlement n’imposait «qu’une» distance de 500 mètres entre un puits de gaz de schiste et une source d’eau potable.

Le préfet de la MRC a dit que personne de l’institution ne pouvait se dégager pour participer à cette réunion samedi matin et qu’il appartenait à chacune des municipalités de la MRC de décider si elle souhaite ou non s’y rendre.

Mme Turgeon était d’autant plus déçue que la MRC avait pourtant fait appel au juriste et spécialiste de la question pour confectionner son propre règlement sur la protection de l’eau.

Frédérick Michaud a admis que les travaux de la MRC avaient été suspendus pour créer ce règlement… celui mis en vigueur par Québec ayant préséance.

La rencontre de samedi matin avec M. Langelier visait à organiser une mobilisation contre ce règlement.

Qu’est-ce que cette «bibitte»?

Maire de Saint-Albert, Alain St-Pierre, président de Tourisme Victoriaville et sa région (TVR) a annoncé à ses collègues que l’organisme entreprendrait une tournée des municipalités afin de faire connaître ses services, de dresser l’inventaire des attraits et de rafraîchir sa banque de données.

Créée il y a plus de 25 ans, cette «bibitte» demeure mystérieuse aux yeux de certains qui se demandent à quoi elle sert, a dit M. St-Pierre. Pour les municipalités, la tournée de TVR constituera une occasion idéale pour l’apprendre, questionner et faire des suggestions.

Une autre tournée

Une autre tournée, celle-là des bibliothèques municipales, s’organise, celle-là par la Table régionale de l’éducation du Centre-du-Québec (TRECQ).

L’agente de développement Nathalie Boudreault a expliqué que la TRECQ avait revu sa campagne de promotion de la lecture, considérant qu’elle est aussi un «déterminant de la réussite scolaire».

Et on commencera tôt à stimuler le goût de la lecture, en invitant les parents, lors des cliniques de vaccination, à inscrire leur poupon à la bibliothèque avant l’âge d’un an. Le sac cadeau qu’on leur remettra contiendra entre autres un livre.