Festival de l’érable : «Une autre belle réussite!»

PLESSISVILLE. Les organisateurs d’événements à l’extérieur ne souhaitent qu’une seule chose; les bonnes grâces de Dame Nature. L’an dernier, le Festival de l’érable avait goûté à ses caprices. Cette année, il a été épargné.

C’est sous un soleil de plomb que la 57e édition s’est déroulée, sur les terrains de la polyvalente La Samare et de l’aréna Léo-Paul-Boutin. Les premières journées de chaleur ont attiré leur lot de festivaliers, que son président, Stéphan Desjardins, a estimé à quelque 20 000.

«Une autre belle réussite!, a-t-il indiqué. Nous remercions notre équipe d’une centaine de bénévoles, nos membres du conseil d’administration, mais surtout les visiteurs. C’est pour eux que nous l’organisons et c’est toujours plaisant de voir qu’année après année, ils répondent à notre appel.»

Le tout s’est déclenché vendredi, lors du 5 à 7 des entreprises, dont les 100 tables prévues ont été vendues. Alain-François a amené son énergie et sa fougue en soirée, préparant la foule au LBA Band et au Éric Masson Band.

Le lendemain, plus de 200 coureurs ont envahi la piste destinée à la course de bazous, avant de laisser sa place à la tire de tracteurs. Les 550 billets du méchoui à l’érable se sont d’ailleurs vendus à la vitesse de l’éclair. Côté spectacles, les amateurs de musique ont été choyés avec le Rock Band de La Samare, suivi de Vikings, un groupe formé, entre autres, de Rick Hugues, Wilfred Lebouthillier, Jonathan Painchaud et Jason Roy-Léveillé, ainsi que Ruff Egde, un groupe hommage à AC/DC.

Dimanche, la célèbre parade a une fois de plus attiré les foules. Des centaines de familles se sont massées le long des rues pour voir défiler chars allégoriques, chevaux et mascottes.

Défi relevé haut la main

Avec une programmation aussi relevée, Stéphan Desjardins et son comité ont reçu une vague de commentaires encourageants, notamment au sujet du chapiteau des exposants. En raison des travaux amorcés à l’aréna Léo-Paul-Boutin, les commerçants ont été contraints de délaisser la patinoire pour se déplacer à l’extérieur.

«Les marchands, autant que les passants, ont apprécié son côté intime. Par ailleurs, le défi des rénovations de l’aréna a été relevé haut la main. Au départ, nous étions un peu nerveux, mais ça a finalement été un heureux problème pour nous», a fait savoir le président.

Bien qu’il dresse un bilan positif, M. Desjardins saura vers la fin du mois le succès financier ou non de ce 57e Festival de l’érable.