«Elle s’était amourachée de la Fondation»

Suzanne Hamel serait probablement heureuse que la Fondation Hôtel-Dieu d’Arthabaska recoure de nouveau au concept du brunch, elle qui s’y est dévouée pendant plusieurs années. «Elle s’était amourachée de la Fondation au moment où j’en suis devenu le président», dit Jacques Leahey. Il parle avec peine et vive émotion de son épouse décédée il y a un an, le 15 octobre 2015 à l’âge de 71 ans.

C’est avec toute sa famille ou presque qu’il participera le dimanche 30 octobre à un brunch orchestré par les gouverneurs de la Fondation Hôtel-Dieu d’Arthabaska, à la salle du Canton de Warwick.

On y rappellera que Suzanne Hamel a été non seulement une bénévole, mais une grande donatrice. Elle a été l’une des premières personnes à adhérer au programme de dons planifiés. Elle avait souscrit une assurance-vie de 50 000 $ au nom de la Fondation Hôtel-Dieu d’Arthabaska (HDA).

«C’était une femme extraordinaire. Extraordinaire en tout!», dit M. Leahey. Le couple était marié depuis 51 ans.

Il était très jeune pharmacien lorsqu’il s’est marié en 1964 avec Suzanne Hamel qu’il avait rencontrée alors qu’elle travaillait, comme <@Ri>waitress<@$p>, au restaurant Vogue situé tout juste en face de l’ancienne Pharmacie Houle (Brunet maintenant) au centre-ville de Victoriaville.

À la suite de ses études en puériculture, elle avait travaillé durant quelques années à l’ancien hôpital Sainte-Anne (qui se trouvait face au Cégep) avant de se consacrer entièrement à l’éducation des quatre enfants que le couple avait adoptés, rappelle encore M. Leahey.

Retraité depuis 2002 de la pharmacie dont il a été copropriétaire pendant plus d’une trentaine d’années, M. Leahey a présidé plusieurs campagnes de la Fondation, en a aussi été le président du conseil d’administration de 1992 à 1999.

C’est par son mari que Suzanne Hamel a mieux connu l’organisme, la seule cause qu’elle soutenait, rappelle encore M. Leahey. «C’était sa mère patrie.»

Mme Hamel a été emportée par la maladie six ans après qu’on lui ait diagnostiqué un cancer du sein.

 

 

 

Plus de 400 personnes ont déjà réservé leur place à ce brunch du 30 octobre.

Le dernier brunch de la Fondation, musical à l’époque, a eu lieu en 2008. En proposant une version revampée, les gouverneurs ne visent pas tant les bénéfices que le rayonnement de l’organisme. Se tenant à Warwick cette année, il est fort possible qu’il se déplace à Plessisville l’an prochain.

Lors de l’activité, le chirurgien Yves Lévesque, coprésident d’honneur de la campagne 2016 parlera de son parcours.