Élection : à table pour parler d’agriculture
Parce qu’il souhaite que les enjeux agricoles fassent partie du paysage électoral en vue du scrutin partiel du 5 décembre dans Arthabaska, le Syndicat de la relève agricole du Centre-du-Québec organise un débat mercredi midi (23 novembre).
La candidate Sarah Beaudoin (Québec solidaire), les candidats Jacques Daigle (Parti québécois), Luc Dastous (Parti libéral) et Éric Lefebvre (Coalition avenir Québec) y participeront. Ils ont d’ailleurs été les seuls invités à cette activité devant prendre place au petit auditorium du cégep de Victoriaville.
L’agriculture est un moteur important de l’économie pour une grande partie de la circonscription d’Arthabaska, explique Philippe Pagé du Syndicat.
Les candidats auront à répondre à quatre questions que les organisateurs leur ont déjà fait parvenir.
La Chambre passe son tour
La Chambre de commerce et d’industrie des Bois-Francs et de L’Érable n’organisera pas d’activité en vue de l’élection partielle. «On a décidé de passer outre cette fois», répond Josée Desharnais, directrice générale de l’organisme.
Les gens de la Chambre se sont livrés à une réflexion avant d’en venir à cette conclusion.
Les deux dernières activités du genre Droit de parole ont montré qu’elles n’attiraient à peu près que les militants des partis, peu de gens d’affaires, soutient Mme Desharnais. Elle fait allusion aux activités visant l’élection à la mairie de Victoriaville en février 2016 et l’élection fédérale d’octobre 2015. Ce dernier avait créé un malaise, rappelle-t-elle, lorsqu’un des candidats avait refusé de serrer la main d’Alain Rayes finalement élu député de Richmond-Arthabaska.
La décision de ne pas présenter de «débat» vise cette élection-ci. Ce n’est pas par manque d’intérêt, soutient encore la directrice générale de la Chambre. Le fait que neuf candidats soient en lice n’y est pour rien non plus, répond-elle. «Cela prouve qu’il y a de l’intérêt pour la circonscription d’Arthabaska», note la directrice générale de la Chambre.
Et puis, conclut-elle, le calendrier de la Chambre est déjà lourdement chargé d’activités pour en ajouter.