Eau potable : la Ville de Princeville demande une contre-expertise
La Ville de Princeville a mis en place, le 11 septembre dernier, un avis d’ébullition préventif de l’eau pour tout son territoire desservi par le réseau d’aqueduc, et ce, jusqu’à nouvel ordre, conformément aux recommandations de la Direction régionale de la santé publique et responsabilité populationnelle.
Cette disposition est nécessaire depuis que le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs a avisé la Ville que son unité de traitement d’eau potable n’est pas conforme aux dispositions du Règlement sur la qualité de l’eau potable (RQEP).
Il va de soi que le dossier a refait surface lors de la séance publique du mois d’octobre alors que les élus ont octroyé un mandat à Akifer, une firme spécialisée en hydrogéologie, pour la réalisation d’un protocole québécois d’évaluation d’une eau souterraine sous influence directe des eaux de surface (ESSIDES). Cette démarche nécessitera une dépense de 40 502 $, taxes en sus, et sera financée à même les activités financières.
En lien avec ce dossier, le conseil a également accordé un mandat à la firme EXP au montant maximal de 20 000 $, plus les taxes applicables. EXP apportera à la Ville une assistance technique pour l’alimentation et le traitement de l’eau potable. À noter que cette dépense sera financée à même le surplus accumulé en projets spéciaux en eau potable.
Le directeur général, Dominic Doucet, a expliqué en séance publique que la Ville voulait ainsi obtenir une contre-expertise de ce qui lui avait été fourni par le ministère de l’Environnement afin d’avoir une idée claire et certaine du classement de sa source d’eau potable.
La Ville espère que le protocole d’échantillonnage d’eau brute, dont la durée est de six mois, permettra de démontrer au Ministère que l’eau de source de Princeville est souterraine et non classée comme eau de surface afin qu’il puisse permettre de lever l’avis d’ébullition préventif.
Ce protocole ESSIDES permettra aussi de valider le type de traitement d’eau pour une seconde unité de filtration temporaire ainsi que le type d’unité supplémentaire de filtration, s’il y avait un tel besoin.