Des îlots apparaissent sur certaines rues
TRAVAUX. En réalisant ses différents travaux routiers, la Ville de Victoriaville, comme l’ont remarqué plusieurs citoyens, en a profité pour aménager sur quelques rues des îlots centraux.
C’est le cas sur la rue Saint-Jude entre la rue Girouard et le boulevard des Bois-Francs Sud, sur la rue Bergeron entre le boulevard des Bois-Francs Nord et la rue Godin.
On aménagera aussi, mais plus tard, des îlots sur la rue Giroux entre les rues Émile et Guay. La Ville attend, pour ce faire, l’installation de la conduite d’aqueduc.
Ces nouveaux aménagements ne constituent pas une nouvelle mode, mais répondent plutôt à certains besoins. «Dans certains secteurs, c’est une question de sécurité publique, explique le directeur général, Martin Lessard. Les îlots doivent contribuer à réduire la vitesse, favoriser une vitesse davantage conforme à celle qui est affichée.»
La Ville, note le DG, adopte des mesures qui répondent aux besoins et aux demandes de citoyens se plaignant notamment de la vitesse dans certains secteurs.
L’aménagement d’îlots se fait aussi sur certaines rues construites très larges à l’époque. «Aujourd’hui, on travaille autrement, note Martin Lessard. Plutôt que d’avoir un grand îlot de chaleur en asphalte, on y insère de la verdure dans les îlots centraux, amenant ainsi plus de fraîcheur.»
À savoir si, en période hivernale, par exemple, ces îlots peuvent être source d’accidents, le directeur général croit que non. «On exécute ces travaux selon les règles de l’art en matière de circulation et de transport. On cherche une réduction de la vitesse, ce qui, normalement, devrait aussi diminuer la possibilité d’accident.»
Mais Martin Lessard reconnaît qu’un temps d’adaptation peut être nécessaire pour certains usagers.
Enfin, le DG de la Ville de Victoriaville estime que l’aménagement d’îlots ne représente pas des coûts importants. «En construisant des îlots, on utilise moins d’asphalte. En fait, l’écart de coûts n’est vraiment pas énorme», conclut-il.