Des gens se mobilisent pour une plus grande justice sociale et climatique

À travers le monde, des jeunes et des moins jeunes se mobilisent aujourd’hui à l’invitation du mouvement Fridays for the Future, pour demander des actions claires pour protéger l’environnement et les populations humaines. Le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ) et ses membres, dont l’Association des groupes d’éducation populaire autonome du Centre-du-Québec (AGÉPA CDQ) est membre, sont fiers de répondre à cet appel international aux côtés de la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES) ainsi que d’autres organisations de la société civile québécoise.

«Les groupes qui travaillent en éducation populaire autonome sont à l’avant plan de nombreuses luttes pour la justice climatique et sociale, car mieux comprendre le monde dans lequel on vit et imaginer celui dans lequel on aimerait vivre c’est le moteur des mobilisations et des pressions pour faire bouger les gouvernements», souligne François Duguay. Ainsi, à la veille du budget gouvernemental, les organismes membres du MÉPACQ souhaitent rappeler au gouvernement qu’il est incontournable de retisser notre filet social et de garantir un avenir où le bien-être des communautés et des écosystèmes est au cœur des décisions politiques.

«La crise de la COVID-19 a mis en lumière les terribles inégalités qui traversent nos sociétés et les grandes failles dans notre modèle économique, qui détruit la Terre et le tissu social. Ce n’est plus possible de regarder ailleurs ou de lancer de belles promesses vides, il est temps d’agir!» Le MÉPACQ réclame donc le renforcement immédiat et durable du filet social, l’annulation des projets à fortes émissions de GES tels que GNL Québec, un revenu pour que toutes et tous puissent vivre dignement et l’abandon du recours aux énergies fossiles et nucléaires.

Pour porter ces revendications aux quatre coins du Québec, des actions diverses ont lieu aujourd’hui, notamment plusieurs manifestations, des activités de visibilité sur les réseaux sociaux, des actions symboliques, des visites de députés, etc.

Dans notre région, des vidéos ont été envoyés à tous les députés pour leurs signifier qu’il est plus que temps d’agir pour le bien de la planète et de ses habitants.