Des entraîneurs pas toujours attentifs
Les deux parents rencontrés ont déploré le manque de compréhension de certains entraîneurs à l’égard de leur enfant.
«Ils se font tasser et le plus malheureux dans tout ça, c’est que ce sont les entraîneurs qui le font», a fait savoir la mère de François. Un entraîneur s’est déjà servi de son TDAH pour l’humilier devant ses coéquipiers.
«Il lui avait dit devant tous les autres joueurs qu’il n’avait pas pris ses médicaments et que c’était ça le problème [de son comportement dérangeant].»
Il y a même une fois où le parent d’un autre joueur l’attendait à l’entrée du vestiaire après une rencontre pour le rabaisser et l’intimider. La mère de Nicolas se souvient d’un entraîneur qui avait déjà engueulé son fils devant tous ses coéquipiers alors qu’il était nu. Son fils n’avait que 7 ou 8 ans à ce moment. La mère a toutefois tenu à préciser que certains entraîneurs ont aussi été «fabuleux» avec son fils.
Une fiche qui n’est pas lue
Quelques associations sportives demandent aux parents de remplir une fiche dans laquelle ils doivent donner des informations sur leur enfant. Par exemple, les problèmes de santé que ceux-ci peuvent avoir.
Les deux parents se demandaient si elles les lisent. «L’un des entraîneurs n’a réalisé que lors des séries éliminatoires qu’il avait un TDAH», a déploré la mère de François.
L’autre maman dénonce que les entraîneurs de son fils, au fil des ans, n’aient pas pris la peine de discuter avec son enfant en début de saison.
«Ils s’assoyaient avec lui, mais seulement s’ils observaient», a-t-elle soulevé. Elle a également ressenti une fermeture des entraîneurs lorsqu’elle tentait d’expliquer la meilleure façon de diriger son enfant.