De l’eau qui cause bien des dommages… encore!
Guylaine Lavigne se souviendra longtemps de ce matin du 13 août 2016. À son réveil, une très mauvaise surprise l’attendait. «Un tsunami de bouettes, d’algues, de troncs d’arbre et même des écrevisses ont abouti sur mon terrain», dit-elle.
Mais il y a plus. L’eau a emporté avec elle certains biens de la résidence de la rue Fréchette dans le secteur des Trois-Lacs à Saint-Rémi-de-Tingwick. «J’ai perdu plein de trucs, comme une belle chaise longue, une brouette. Mon garage a aussi été touché, note-t-elle. Différents outils, tondeuse, tracteur, ne fonctionnent plus.»
Guylaine Lavigne souhaite obtenir un dédommagement. «Mais les assureurs refusent de payer puisqu’il s’agit d’une zone inondable. Sauf que ce n’est pas une inondation normale», prétend la citoyenne.
Mme Lavigne pense que la situation pourrait être attribuable à un barrage de castors qui a cédé.
À la Municipalité tout comme à la MRC d’Arthabaska, on lui a fait savoir que les dégâts n’ont probablement pas été causés par le barrage, mais vraisemblablement par les pluies abondantes.
Mme Lavigne a rencontré la mairesse Estelle Luneau, la directrice générale de la Municipalité et un représentant de Copernic en compagnie d’autres propriétaires.
«Copernic nous offrait la possibilité de restaurer, à nos frais, les berges à 1000 $ le pied linéaire sans garantir, toutefois, que tout allait tenir au prochain coup d’eau», souligne la résidente de Saint-Rémi-de-Tingwick.
Un deuxième coup d’eau important
À la Municipalité de Saint-Rémi-de-Tingwick, la mairesse Estelle Luneau rappelle qu’il s’agit d’un deuxième coup d’eau majeur en peu de temps.
En 2013, la situation avait causé des dommages encore plus importants. Mais dans le présent cas, les dégâts sont tout de même majeurs. «Plusieurs propriétés ont été touchées, même la Municipalité. Nous avons effectué les travaux relevant de notre compétence», indique la mairesse Luneau rappelant que la circulation de l’eau relève des compétences de la MRC.
«La MRC, de son côté, doute qu’un barrage de castors soit en cause dans le présent cas», note la mairesse de Saint-Rémi-de-Tingwick.
Reste que les autorités étudient la situation. «On tente de savoir actuellement d’où provient cette eau et qu’elle en est la cause. Nous voulons trouver un moyen pour éviter que cela ne se reproduise», conclut Estelle Luneau.