De l’asphalte retiré à la main sur le terrain de la Maison Albert

Appartenant à l’Office d’habitation Centre-du-Québec, la Maison Albert de la rue Albert de Victoriaville a vu 176 mètres carrés de la surface de son stationnement être enlevés à la main dans le cadre du projet Sous les pavés.

Ainsi, une vingtaine de bénévoles sont venus participer à ce projet de transformation de la cour de cette maison, organisé par le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ) en collaboration avec le Centre d’écologie urbaine.

Il a suffi de quelques heures afin de dépaver toute la surface qui, le printemps prochain dans le cadre du même programme, sera plantée d’arbres, de fleurs et de légumes. “Jusqu’à maintenant, il n’y avait pas de place pour s’asseoir, cultiver un potager ou simplement avoir un espace ombragé”, a mentionné Mélodie Charest du CRECQ. À cet effet, l’équipe de la Maison Alfred a été invitée à participer à différentes activités, dont des kiosques d’idéation et de bonification, afin de concevoir un lieu à son image et adapté à ses besoins.

Avec l’aide de bénévoles enthousiastes, et grâce à des travaux préalables de découpage, le travail s’est réalisé promptement et en équipe. Les organisatrices parlent même d’un probable record de vitesse. Des analyses ont également été réalisées avant l’enlèvement de l’asphalte, ce qui permettra d’y installer un potager rapidement. Aucune surprise (contamination ou conduits) n’a fait surface pendant le retrait du bitume que la Ville de Victoriaville revalorisera, comme l’ont fait valoir les organisatrices.

En plus d’ajouter un bel espace de vie, le retrait d’une partie de l’asphalte permet de contrer les îlots de chaleur, tout en mobilisant et sensibilisant les gens du quartier. “On agit sur les changements climatiques en redonnant à la communauté”, résume Marie-Jeanne Mario du Centre d’écologie urbaine.

C’est dans le cadre de la troisième phase du projet Sous les pavés que l’espace a été libéré de son asphalte, tout en conservant les trois cases de stationnement comme l’exige la réglementation municipale.

“En retirant à la main des plaques d’asphalte, on fait bien plus que libérer le sol. Les citoyens peuvent se réapproprier l’espace urbain et ainsi participer concrètement à rendre nos villes plus résilientes face aux conséquences des changements climatiques”, souligne Mélodie Charest.

Le projet est réalisé grâce au soutien financier du Centre d’écologie urbaine, mais également de la Ville de Victoriaville.