Daniel Fréchette conduit à son dernier repos
FUNÉRAILLES. Les funérailles de Daniel Fréchette, l’ex-directeur général des Tigres de Victoriaville, ont été célébrées, lundi après-midi, en l’église Saint-Calixte de Plessisville, sa ville natale. Celui qui a passé une douzaine d’années dans l’organisation des Félins, comme entraîneur des gardiens, puis comme directeur général, a succombé à un cancer. Il n’avait que 44 ans.
Les joueurs des Tigres ont formé une haie d’honneur à l’arrivée du cortège. Les proches du disparu, les amis, les gens présents ont ensuite pris place dans l’église pour la cérémonie présidée par le curé Serge Lavoie, une belle cérémonie simple, sobre, marquée de beaux moments musicaux et de témoignages parfois émouvants.
Le recruteur-chef des Tigres, Pierre Cholette, bien qu’absent, a livré le premier témoignage par le truchement d’une vidéo.
«Dan était facile à côtoyer, toujours de bonne humeur, a-t-il souligné. Il était la simplicité même. Je ne l’ai jamais vu se fâcher ou se disputer avec qui que ce soit.»
Quand la maladie a frappé, Pierre Cholette lui a suggéré de prendre congé. «Mais il voulait être à l’aréna. C’était un homme passionné, un être entier qui avait le logo des Tigres tatoué sur le cœur», a-t-il noté, ajoutant qu’il allait conserver de Daniel Fréchette «des souvenirs incroyables».
Un proche, Jonathan Grégoire, le beau-frère de Daniel Fréchette, a ensuite pris la parole.
Ému, il a parlé du disparu comme d’un ami, d’un beau-frère, d’un homme passionné à transmettre ses connaissances. «Il avait de la facilité avec les jeunes. Il était aimé de tous. C’était un bon vivant qui avait à cœur sa famille, ses amis, les personnes qui l’entouraient», a-t-il confié, tout en rappelant les bons moments que représentaient les balades en motos, le «pool» de hockey annuel, les fêtes d’enfants et les voyages en Floride.
Il a souligné que le disparu avait livré jusqu’au bout la bataille contre la maladie. «Il a cru qu’il passerait à travers… Tu me manqueras. De là-haut, continue de veiller sur ta famille et tes proches. Bon voyage, mon chum!», a-t-il conclu des sanglots dans la voix.
La valeur d’une vie
Le départ d’un homme à un si jeune âge a de quoi susciter de nombreuses questions, a fait valoir le prêtre. «Pourquoi lui? Pourquoi à cet âge? Pourquoi la maladie? Mais la valeur d’une vie repose, non pas sur sa longueur, mais sur sa qualité», a confié le curé Serge Lavoie.
La disparition de Daniel Fréchette fait remonter toutes sortes de souvenirs. «À entendre les témoignages, il semble que Daniel a laissé beaucoup de positif dans sa vie. Le respect, l’amitié, l’honnêteté et la solidarité sont des valeurs qui ont marqué toute sa vie. Il a été un compagnon, un guide pour plusieurs. Il avait, m’a-t-on dit, ce souci d’aider tout le monde, d’aider véritablement son prochain», a-t-il indiqué.
À l’exemple du Christ, a signalé le prêtre, Daniel Fréchette a su rassembler, mettre des gens ensemble. «Faire équipe, c’est aussi se mettre à la suite du Christ. C’est ensemble qu’on va plus loin et qu’on dure plus longtemps. Daniel, tu nous quittes, mais tu ne disparais pas dans le néant. Tu t’en vas vers la Source, vers le soleil secret de l’univers, tu t’en vas vers Dieu», a-t-il conclu.