Cyberattaque : la CSBF rehausse sa vigilance
La cyberattaque dont la Commission scolaire des Appalaches a été victime il y a quelques jours a eu pour effet de hausser le degré de vigilance de la Commission scolaire des Bois-Francs (CSBF). «C’est une attaque d’une grande puissance. Nous n’avons jamais vécu un problème d’une telle ampleur. C’est un drame pour la Commission scolaire des Appalaches et personne n’est à l’abri», a commenté Daniel Sicotte, directeur général de la CSBF.
Il y a quelques jours en effet, l’institution de Thetford Mines a été victime de pirates informatiques, ceux-là auraient même demandé une rançon pour rétablir les données de son réseau.
«On a hâte d’avoir les résultats des enquêtes menées dans ce cas-là. D’où provenait l’attaque? Parce que cela peut provenir de partout dans le monde. Était-elle ciblée? Provenait-elle d’une personne? Parce que l’attaque pourrait aussi être le fait d’organisations pirates qui frappent un peu partout.»
Jamais, poursuit M. Sicotte, le réseau de la CSBF n’a été fragilisé comme l’a été celui de l’institution de Thetford.
Il révèle que parfois, l’équipe informatique de la CSBF détecte des tentatives d’attaque. «Que par nos quatre couches d’antivirus on décèle assez facilement.»
Quoiqu’il en soit et même si la CSBF procède régulièrement à des vérifications, la cyberattaque de la CS des Appalaches a relevé le niveau de vigilance dans la région.
«À la suite de cette tempête, nous avons augmenté notre veille», souligne M. Sicotte.
Quelques consignes ont été rappelées au personnel, poursuit-il. Il faut s’assurer que les antivirus des ordinateurs soient mis à jour, que l’on parle des appareils appartenant à la CSBF ou de ceux qu’on utilise de la maison pour accéder au site de l’institution. Les clés USB peuvent également induire des problèmes.
En disant que personne n’est à l’abri d’une cyberattaque, même la NASA et la CIA, Daniel Sicotte ajoute qu’«on se croise les doigts pour que ça n’arrive jamais».
L’enquête interne suivant l’attaque ayant paralysé le réseau informatique de la CS des Appalaches servira aux autres, soutient encore le directeur général, précisant qu’il ne connaissait pas l’étendue de la zone de protection de cette commission scolaire.
Il a ajouté que les informaticiens de la CSBF maintenaient des liens étroits avec ceux des autres établissements scolaires de la Mauricie et du Centre-du-Québec.