Cour d’appel : la Couronne contre Stéphanie Beaudoin

La cause criminelle de la jeune femme surnommée la voleuse sexy, Stéphanie Beaudoin, est de retour au tribunal aujourd’hui, cette fois en Cour d’appel du Québec.

Le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Louis-Charles Bal, demande au plus haut tribunal du Québec d’en appeler de la peine de 90 jours de détention discontinue et de 200 heures de services communautaires imposée à Mme Beaudoin.

Elle avait été trouvée coupable de 39 chefs d’accusation d’introduction par effraction dans un dessein criminel, de complot et de trois autres de possession non autorisée d’une arme à feu, notamment.

Stéphanie Beaudoin a purgé une partie de sa peine de détention.

Le procureur Bal invoque plusieurs raisons pour que la peine soit plus sévère, notamment que le juge de première instance, Bruno Langelier, ait mis l’emphase sur la réhabilitation de la jeune femme sans tenir compte de la gravité des crimes.

L’avocat soutient aussi que le juge a négligé un facteur aggravant, d’après lui, soit la présence de personnes d’âge mineur lors des introductions par effraction.

Stéphanie Beaudoin a plaidé coupable en 2014 à des dizaines de chefs d’accusation pour des vols commis dans des résidences de plusieurs villes, dont Victoriaville, Plessisville et Thetford Mines.

Le surnom de voleuse sexy lui a été attribué, car elle avait publié sur le Web plusieurs photos la montrant dans des poses et des tenues provocantes.